Guy-Bertrand Mapangou : L’article 43, la leçon de patriotisme qui fait taire les polémiques

L’article 43 de la Constitution gabonaise a longtemps été l’objet de controverses passionnées. Pourtant, Guy-Bertrand Mapangou, dont le père est étranger, s’est illustré par sa défense acharnée de cette loi. Il a toujours soutenu avec courage et sincérité qu’il n’y a rien de honteux à exiger que le président de la République soit de père et de mère gabonais. Selon lui, cette disposition reflète notre identité, notre héritage culturel, et perpétue nos traditions. À ceux qui s’en offusquent, il lance : « Un Gissir peut-il être chef de clan à Tang-loulouli ? »

Mapangou, né de père blanc, reconnaît volontiers qu’il aurait pu contribuer ailleurs. Ses enfants pourraient devenir des chefs d’entreprise, des ingénieurs ou des pilotes. Mais pourquoi voudraient-ils se battre pour la seule fonction présidentielle, celle qui leur permettrait de devenir « puissants comme Elon Musk et immortels comme la méduse » ? Il assume pleinement son engagement et votera « oui » à l’article 43, poussé par la force de ses convictions et ses croyances ancestrales.

Après des mois de débats virulents, alimentés par les réseaux sociaux et les médias, la vérité a enfin émergé. L’article 43 n’était pas ce monstre constitutionnel que beaucoup avaient imaginé. En réalité, il suffit d’être né d’un parent gabonais pour être éligible à la présidence. Une révélation qui a calmé les esprits, et ceux qui criaient au scandale se sont soudainement tus. Napoléon Bonaparte disait : « Une Constitution doit être courte et obscure ». Ce principe s’applique à merveille ici, alors que la clarté et la simplicité de la nouvelle version de la loi a finalement mis fin aux suppositions.

Mapangou voit dans cette victoire un signe que la patience triomphe toujours de la précipitation. Il aime rappeler le proverbe persan : « La précipitation vient du diable, Dieu travaille lentement ». La loi controversée, qui aurait pu diviser le pays, est aujourd’hui perçue sous un nouveau jour. L’ironie du sort, c’est que ceux qui, il y a peu, s’époumonaient pour s’y opposer, sont désormais silencieux.

La saga de l’article 43 rappelle une vérité fondamentale : protéger l’essence de l’identité nationale n’est pas une honte, mais une fierté. C’est cette même flamme que Mapangou, avec ses origines métissées, a choisi d’allumer, prouvant que le patriotisme ne se mesure pas au sang, mais à la loyauté envers sa patrie. Ceux qui pensaient l’éteindre se sont, finalement, brûlés en silence.

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