Alors que le Président de la République, les membres du CTRI et ceux du gouvernement ont terminé la relecture de la proposition de la nouvelle Constitution, les Gabonais retiennent leur souffle en attendant le dévoilement du document final et la date officielle du référendum. Mais un avertissement clair est déjà lancé par la jeunesse consciente et vigilante : toute tentative de manipulation ou d’opportunisme sera sévèrement sanctionnée dans les urnes.
Un jeune citoyen gabonais, en écho aux craintes de nombreux compatriotes, exprime sa méfiance vis-à-vis des courtisans du pouvoir, prêts à tailler des articles sur mesure pour plaire au Président, afin de se maintenir dans les hautes sphères des affaires. Il rappelle avec une lucidité implacable que « le Gabon est éternel », tandis que les hommes passent. Toute déviation de l’intérêt supérieur de la nation, selon ses propos, sera rejetée fermement par le peuple gabonais.
« Si cette proposition de constitution ne reflète pas l’intérêt du Gabon avant tout, les Gabonais prendront la décision qui s’impose dans l’urne », martèle-t-il avec conviction. Ce message est un rappel poignant que les citoyens ne toléreront plus les trahisons au profit d’ambitions personnelles. Le Président lui-même, en qui beaucoup placent encore leur espoir, a insisté sur la nécessité de « penser Gabon d’abord ». Mais si certains dans l’entourage présidentiel essaient de dévier de cette ligne directrice, ils se heurtent déjà à un mur de résistance citoyenne.
Les Gabonais ne veulent plus être des spectateurs impuissants dans le destin de leur pays, alors que certains semblent prêts à vendre l’âme de la nation pour leurs propres intérêts. La jeunesse, cette nouvelle force vive, annonce la couleur : le Gabon leur appartient, et ce référendum sera l’occasion de le prouver.
L’ère où des calculs politiciens et des manœuvres intéressées dictaient les grandes décisions semble révolue. Si cette nouvelle Constitution s’éloigne de l’idéal d’un Gabon libre et souverain, le peuple ne se contentera pas de regarder. Il prendra les rênes de son destin. La balle est désormais dans le camp des autorités.