Limogeage de Guy Christian Mavioga : CE QUI N’A PAS ETE DIT !

Après avoir fait l’objet d’une campagne de dénigrement par la voix d’une presse à la solde d’un groupe d’individus qui en voulaient à sa tête, Guy Christian Mavioga a saisi l’occasion de la cérémonie de passation des charges entre lui et Jean Marie Wora Nkombe, le nouveau Directeur Général de PIZOLUB pour sortir de son silence et dire des choses qui vont pendant longtemps déranger ses détracteurs. C’était 17 décembre 2020 dans la salle de réunion de la GOM.

• 

Les raisons d’un silence pendant lequel n’importe quoi a été dit.

A ce sujet, Guy Christian Mavioga a été un peu plus clair que précis : ‘’Je ne voulais pas parler puisque la sagesse nous enseigne que le « silence est d’Or», mieux encore, comme le souligne le philosophe Alfred de VIGNY : « seul le silence est grand, tout le reste n’est que faiblesse ». Cependant, on nous dit aussi que « qui ne dit mot consent » et qu’« un mensonge à force d’être répété en l’absence de vérité, finit par prendre la place de la vérité car la nature a souvent horreur du vide, dit-on ». Dans cette situation dubitative, je fais le choix de parler un tout petit peu, seulement un tout petit peu.’’

Guy Christian Mavioga avait demandé lui-même à partir de la tête de PIZOLUB

Concernant son limogeage qui n’en était pas un, l’ex Directeur Général avait demandé lui-même à partir de la tête de PIZOLUB afin de satisfaire à la demande de ceux qui à cause des raisons tribales en voulait à sa tête. Débordé par un acharnement qui avait fini par créer un climat délétère au sein de son administration (lettres anonymes de menace de mort, dépôt d’excréments et amulettes au domicile et au bureau, du DG, tentatives d’intimidation par des pratiques obscures, Guy Christian Mavioga avait pu tenir vingt et un (21) mois à la tête de PIZOLUB, en minimisant ces comportements éhontés, rétrogrades et qui ont entaché et écorché le vivre ensemble, l’unité et la cohésion au sein de cette entreprise.) : des raison qui avaient poussé Guy Christian Mavioga à adresser un courrier au chef du gouvernement afin qu’il soit démis de ses fonction si cela pouvait contribuer à ramener la sérénité au sein de cette entreprise. L’évocation de ce passage en dit long sur ce fameux faux limogeage : «Je voudrais aussi et surtout de manière particulière et solennelle, adresser mes remerciements à l’endroit des plus Hautes Autorités de la République qui, ont bien voulu accéder à ma demande de me décharger du poste de Directeur Général de PIZOLUB »

Le diagnostic commis à l’arrivée de Guy Christian Mavioga présentait PIZILUB comme une société sinistrée avec des performances économiques et financières catastrophiques depuis plus de dix (10) ans.

 ‘’Dès mon arrivée, à commettre un diagnostic qui a notamment révélé : 1. Des performances économiques et financières négatives et en baisse continue depuis plus de dix (10) ans ; 2. Une insuffisance organisationnelle voulue et entretenue par certains actionnaires : chose curieuse ; 3. Une pression fiscale et douanière très importante ; 4. Un marché contrôlé a plus de 70% par les indépendants et le commerce informel au détriment des Marketeurs, principaux clients de PIZOLUB.SA et qui eux-mêmes sont en plein dans des importations, imaginez le désastre ! 5. Une concurrence déloyale provoquée par les importations sans limites non seulement de produits dont la qualité pour certains, laisse à désirer, mais aussi par des entreprises qui bénéficient des exonérations ou des taux de douane réduits au détriment de la sauvegarde de la production et de la consommation locale bien qu’étant de haute qualité; 6. Un faible engagement des actionnaires privés et même de l’Etat malgré sa double qualité d’Actionnaire majoritaire et de Puissance Publique. Comment comprendre que les Marketeurs, dont la plupart sont des actionnaires ne puissent pas militer en faveur du développement ou de l’Emergence de leur propre entreprise ? En effet, l’accumulation depuis belle lurette, de ces déficits consécutifs a fini par mettre la Société dans une situation financière exsangue, qui se traduit aujourd’hui par : a) Un déséquilibre financier, conséquence logique de fonds propres négatifs ; b) Un endettement bancaire devenu litigieux faute de remboursement (ORABANK, BGFI, ECOBANK) ; 5 c) Des dettes fournisseurs abyssales, conduisant fréquemment à la saisie des comptes de la Société ; d) Une insuffisance de fonds de roulement qui empêche entre autre, le renouvèlement de nos matières premières et le paiement des charges courantes de fonctionnement ; e) La perte totale de la confiance des fournisseurs stratégiques depuis plusieurs années. A l’aune de ce diagnostic, nous avons établi un plan d’action (Business plan) dont l’objectif principal était de relancer les activités de PIZOLUB SA. Toutes les garanties de soutien ont été données par les plus hautes autorités pour nous permettre de réussir notre mission de restructuration et de relance. Mais hélas, les promesses ne sont restées qu’à leur état de promesse, sans suite, donc lettre morte. Cependant, en dépit de ces différents écueils et sans vouloir me justifier sur les balivernes qui constituent l’opprobre lancée sur ma modeste personne à la veille de mon départ, qu’il me plaise, au moment où je laisse la place à un autre compatriote, d’informer à tous et de rappeler à certains, que sur le plan financier : Ø J’avais trouvé à PIZOLUB.SA environ 700.000.000 de FCFA disponibles contre près de 10.000.000.000 de FCFA de dettes. Ø J’avais trouvé PIZOLUB avec une dette à AZELIS, que nous avons apuré. Ø J’avais trouvé PIZOLUB avec une dette importante de plus de 500.000.000 de FCFA à FINATRA, que nous avons apuré. Ø J’avais trouvé PIZOLUB avec une dette ORABANK qui était initialement de 1,3 milliards de FCFA, emprunté par mes prédécesseurs en 2017. Aujourd’hui il reste à rembourser 582.696.633 FCFA. Ø J’avais trouvé PIZOLUB avec une dette à BGFI qui était initialement de 340.000.000 de FCFA depuis 2017. Aujourd’hui, il reste à rembourser 137.000.000 de FCFA. 6 Ø J’avais trouvé en venant à PIZOLUB, une masse salariale 70.000.000 de FCFA. Ø J’avais trouvé en venant à PIZOLUB, des comptes non certifiés depuis 2016. Ø J’avais trouvé en venant à PIZOLUB, 300 Tonnes d’huiles de base disponibles Je laisse aujourd’hui, une masse salariale d’environs 100.000.000 (cent millions) de FCFA, et revue à la baisse grâce à l’arrêté n°0052/MEFPTFPDS du 10 avril 2020 fixant le taux d’allocation de chômage technique suite aux décisions gouvernementales de lutte contre la propagation de la pandémie du COVID-19.’’

Guy Christian Mavioga avait un grand rêve pour PIZOLUB :

‘’le 15 Mars 2019 lors de ma prise de fonction, à Port Gentil,  j’avais souhaité que nous nous mobilisions, pour agir ensemble au bénéfice d’une prospérité partagée, tant souhaitée par le Président de la République ;J’avais souhaité que nous nous mobilisions, pour agir ensemble au bénéfice d’une économie diversifiée, forte et efficace, génératrice d’emplois dignement rémunérés, comme toujours, souhaité par le Président de la République ;J’avais souhaité que nous nous mobilisions, pour agir ensemble au bénéfice d’une justice sociale, garante d’une paix qui rassure tout le personnel et tous nos partenaires dans un système gagnant-gagnant ;J’avais souhaité que nous nous mobilisions, pour agir ensemble et faire de PIZOLUB.SA une grande entreprise sur le plan national et international ; Ø J’avais souhaité la classification de PIZOLUB.SA parmi les entreprises pétrolières, pour nous permettre de rentrer dans une compétitivité cohérente, en phase avec la relance économique et la mise en musique de la vision du Président de la République, en la matière ;J’avais souhaité, l’effectivité du changement du modèle économique pour une ambition forte de produire et de consommer Gabonais, afin de donner plus de dignité à notre pays, pour que ‘‘GABON D’ABORD’’ ne soit plus une simple vue de l’esprit, mais une réalité concrète, agissante et transformatrice pour le bonheur des Gabonais et du Gabon, comme souhaitée par le Président de la République dans ses projets de société, « L’AVENIR EN CONFIANCE » et « L’EGALITE DES CHANCES ». J’avais souhaité l’augmentation significative du capital social pour faire face aux problèmes de trésorerie que rencontre l’Entreprise depuis plusieurs décennies. Tous ces vœux, qui ne sont autres que les idées inspirées de la vision du Président de la République dont j’ai su m’approprier avec force, courage’’

Un bilan élogieux qui dérange :

‘’Aujourd’hui, je laisse PIZOLUB avec 2.500.000.000 de FCFA dans un compte séquestre logé à la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC), mais hélas, avec une dette toujours accablante. Même si ces 2,5 milliards ne constituent pas les recettes de nos ventes, il n’en demeure pas moins que c’est par une stratégie montée par mes soins, que nous avons pu trouver ces fonds dans la stabilisation positive, donc au Ministère de l’Economie et de la Relance et non au Ministère du Pétrole ni à la GOC où tous nos espoirs se sont endormis, malgré les assurances données par le gouvernement a l’occasion de ma nomination. Je laisse à PIZOLUB dans divers emballages, un stock de produits finis de 340 Tonnes, d’une valeur de 367.313.343 FCFA. Je laisse 41 Tonnes d’additifs disponibles et 40.000.000 de FCFA d’avance pour 3 conteneurs déjà disponibles sur la France. Je laisse aujourd’hui grâce à l’aide d’ECOBANK, 4.000 Tonnes d’huile de base en provenance essentiellement de la principale raffinerie du Portugal. Avec cette quantité d’huile de base et l’acquisition en cours de 309 Tonnes d’additifs, PIZOLUB va pouvoir produire comme renseigné dans le tableau ci-dessous, 4.600 Tonnes de produits finis permettant de réaliser un chiffre d’affaires minimal de 5,7 milliards de nos francs dès la fin du premier trimestre de 2021, nécessaire à la couverture de ses charges : 7 Nom Produits Finis Tonnage (kg) Prix Unit (kg) Prix total HT PIZO MOTEUR 40 2 000 000 1 500 3 000 000 000 PIZO 15W40 1 241 000 1 500 1 861 500 000 PIZO HYDRAULIQUE HM 68 500 000 1 300 750 000 000 PIZO HUILE 2 TEMPS TCW 16 000 1 500 24 000 000 PIZO TRANSMISSION TO-4 15 000 1 500 22 500 000 PIZO ENGRENAGES 16 000 1 500 24 000 000 PIZO HUILE 2 TEMPS TC 16 000 1 500 24 000 000 PIZO TRANSMISSION TM 12 850 1 500 19 275 000 TOTAL CHIFFRES D’AFFAIRES 5 725 275 000 En définitive, je laisse un montant total 8.592.588.343 FCFA dont une valeur réelle de 2.500.000.000 de FCFA, une valeur de stock des produits finis de 367.313.343 FCFA et un chiffre d’affaires prévisionnel du premier semestre 2021 de l’ordre de 5.725 .275.000 FCFA. Pour revenir sur l’acquisition de ces 4.000 Tonnes d’huiles de base et pour éclairer le commun des mortels et les esprits ténébreux qui racontent n’importe quoi, sachez qu’ECOBANK a qui j’exprime mes sincères remerciements, nous a accompagné par une ligne de crédit relai ( crédit documentaire et spot ) d’un montant de 2.500.000.000 (deux milliards cinq cent millions) et un découvert de cinq cent millions (500.000.000) de FCFA pour couvrir les décalages de trésoreries et les salaires. Les huiles de bases sont bien stockées sur le site de PIZOLUB.SA et sont nanties en faveur d’ECOBANK jusqu’à remboursement intégral du crédit contracté. Sur un tout autre plan, J’ai trouvé en arrivant à PIZOLUB, une entreprise sans agrément Technique Industriel. Comment peut-on, durant plus de quarante-deux (42) ans prétendre avoir une industrie, sans avoir d’agrément Technique Industriel ? Je laisse aujourd’hui à PIZOLUB, un Agrément Technique Industriel disponible au ministère de l’Industrie ; 8 Je laisse un outil de production de bidons d’un (1) litre, (4) litres et (5) litres en parfait état. Je laisse un outil de production de fût de 200 litres en parfait état, avec la possibilité d’une deuxième unité de production de fûts qui peut être livrée dans les tous prochains mois dès signature du contrat avec le nouveau Directeur Général. Ceci pour augmenter notre capacité de production qui va pouvoir nous permettre de soutenir notre ouverture au monde. Je laisse une unité de production des huiles de tout type en bon état, mais il reste tout de même à restaurer la chaudière. A cet effet, les pièces sont déjà sur le territoire national En arrivant à PIZOLUB, j’ai trouvé une entreprise de plus de quarante-deux (42) ans d’existence qui ne disposait d’aucune formule propre à elle et qui ne blindait que pour des Marketeurs. Aujourd’hui Mesdames et Messieurs, je laisse en partant, 58 formules (produits) consommables à travers le monde entier. Je laisse la première Marque Gabonaise de Lubrifiants, un Label PIZOLUB composée oui de 58 formules made in Gabon, certifiés par Chevron Oronite, un géant du monde des lubrifiants et dont cinq (5) sur le segment de marché qui nous intéresse, sont sur le chemin de l’Agrément au tarif préférentiel généralisé CEEAC/CEMAC donnant accès notamment à la ZLECAF. Sur le plan de la production scientifique, département ô combien important et stratégique pour une entreprise comme PIZOLUB spécialisée dans la formulation de lubrifiants, J’ai trouvé en arrivant à PIZOLUB, un laboratoire hautement dégradé et abandonné depuis 2015 sans aucun Ingénieur chimiste. Je laisse aujourd’hui, ce laboratoire restauré aux normes avec un équipement nouveau et surtout avec un Ingénieur chimiste dans l’espoir de continuer le recrutement des Ingénieurs Chimistes (- il en faut au moins 5 pour maintenir le niveau de la compétition internationale). 9 Je laisse également, la construction quasi-terminée (au niveau du gros œuvre : R+1) d’un laboratoire sous régional de Lubrifiants de dernière génération pour la garantie d’un produit de qualité et pour permettre à PIZOLUB, d’être le leader en matière de lubrifiants au Gabon et pourquoi pas, dans toute la sous-région. Côté commercial, j’ai trouvé PIZOLUB, entreprise détenue à 52.83% par l’Etat Gabonais, en train de se faire torpillée et malmenée depuis des décennies par la danse des Marketeurs qui y sont pourtant actionnaires, mais aussi, fournisseurs et clients (juges et parties). Je laisse à PIZOLUB, un business modèle qui redonne de la dignité à notre pays, un business modèle qui affranchit notre belle entreprise du joug de la domination et lui donne une autonomie particulière, contrairement au modèle économique ancien qui ne cadre pas avec la vision du Président de la République et dans lequel, PIZOLUB ne doit jamais retomber. Je laisse PIZOLUB avec la finalisation du dossier sur le contingentement de quelques-uns de nos produits, nous donnant ainsi un avantage certain sur notre segment de marché et permettant ainsi, au Gabon de protéger son industrie. Je laisse PIZOLUB avec une visibilité, une lisibilité particulière sur le plan national et international. Sur le plan du patrimoine roulant de l’entreprise, j’ai trouvé PIZOLUB, avec un (1) seul véhicule de type pick-up et de marque MAZDA BT 50 DC immatriculé FX-389-A, encore détenu aujourd’hui par Monsieur NKOMBE WORA Jean Marie, trois (3) engins élévateurs opérationnels et pire, un contrat de location de deux bus pour le transport du personnel à raison de 4.000.000 (quatre millions) de FCFA par mois. A chacun d’imaginer la dépense depuis toutes ces années. Je laisse en partant de PIZOLUB, un parc automobile acceptable composé de dix (10) véhicules dont trois (3) bus (deux petits et un grand) pour le transport du personnel, six (6) véhicules de liaison pour les différentes 10 directions dont 1 accidenté et un (1) pick-up destiné à la Direction Industrielle et Technique. Sur le plan organisationnel ou structurel et le plan des effectifs Je laisse la création de cinq (5) grandes Directions dont la Direction Industrielle et Technique (DIT), la Direction Commerciale, du Marketing et de la Communication (DCMC), mais aussi et surtout, la création d’une Direction des Opérations Scientifiques et de la Production (DOSP) avec à sa tête, un Ingénieur Chimiste, chose qui n’était pas le cas et qui expliquerait entre autres, l’état de dégradation du laboratoire mentionné ci-dessus, une Direction Financière (DF) et enfin, une Direction des Ressources Humaines (DRH). En arrivant j’ai trouvé à PIZOLUB des Gabonais qui gagnaient encore moins de 90.000 FCFA, malgré la décision du Président de la République Chef de l’Etat son Excellence Ali BONGO ONDIMBA en 2009. Aujourd’hui en partant de PIZOLUB, je ne laisse aucun gabonais gagner moins de 150.000 FCFA, conformément à la vision du Président de la République. J’ai trouvé en venant à PIZOLUB, près d’une centaine d’employés, CDI et CDD confondus. Je laisse aujourd’hui, 153 employés en CDI dans l’espoir que ces emplois seront sauvegardés d’une part, et que d’autres seront créés d’autre part, dans les provinces à fortes consommation de lubrifiants. Il y’a lieu de préciser, qu’au sujet de ces embauches, je les assume en toute responsabilité. 11 Enfin, sur le plan social et conformément à notre politique en matière de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) : J’ai instauré la prise en charge des soins de santé à 100% pour l’ensemble des employés et leur ayant droit. J’ai instauré au sein de l’entreprise, un accompagnement fort en cas de Décès, Mariage…et dans la majorité des cas, lors d’un décès, l’entreprise prenait 100% des charges liées directement au décès des parents, de l’époux (se) et des enfants des employés. J’ai initié des démarches pour acquérir un lotissement au bénéfice des employés de PIZOLUB.SA pour la construction d’une cité PIZOLUB. Je souhaite et sollicite du nouveau Directeur Général, que cette initiative aboutisse. Nous avons donné la possibilité aux meilleurs élèves des lycées et collèges de Port-Gentil, de découvrir le monde de l’entreprise et par ricochet, peut-être susciter des vocations en ayant accès à un stage au sein de notre entreprise qui s’est soldé par un accompagnement financier aux fins de préparer leurs trousseaux scolaires et de soulager ainsi les parents. Malgré des situations difficiles, nous avons pu offrir à la ville de Port-Gentil, deux (2) salles de classes (au Lycée Bac Aviation dans le 4e Arrondissement) dédiées aux classes de terminale. A l’avènement du coronavirus, nous avons essayés de soulager de diverses manières, certaines familles pendant les confinements. Mesdames et Messieurs, La solidarité ne se fait pas seulement pendant les jours heureux. Même dans des moments difficiles, nous avons voulu montrer que le Gabon Immortel a encore des filles et des fils capables de se serrer les coudes à temps et à contretemps. Je profite de l’occasion pour inviter chaque entreprise à offrir une salle de classe à l’Etat Gabonais. Imaginez un seul instant, une ville comme Port-Gentil avec plus de deux cents (200) entreprises, si chacune d’elles offre une 12 salle de classe par an, ça fera deux cents salles de classes la première année, et au bout de dix ans, deux milles salles de classes. Mesdames et Messieurs, Je viens de vous faire un petit bilan de ce que j’ai trouvé à PIZOLUB.SA et de ce que j’ai pu humainement réalisé. Ce n’est pas de la science-fiction ou de l’onanisme des réseaux sociaux. C’est vraiment du concret. Et oui, avec tout ça, PIZOLUB SA ne peut plus souffrir d’une crise aussi grande et aussi profonde que lors de mon passage, si tant est que quand nous sommes au pouvoir, quand nous sommes nommés par le Président de la République, nous revêtons un Esprit Patriotique et Républicain, pour Servir et défendre les intérêts supérieurs du Gabon et des Gabonais et non de se servir. C’est possible, si nous revêtons non seulement le titre, mais aussi la fonction ; C’est possible surtout si et seulement si, nous avons su nous approprier la vision et le projet de société du Président de la République Chef de l’Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.’’

De précieux conseils emprunts de sagesse au nouveau Directeur Général : ‘’ Avancez et ne reculez pas DG’’

‘’Je ne saurai terminer mon propos, sans vous souhaiter Monsieur NKOMBE WORA Jean Marie, Directeur Général entrant, mes Félicitations et remercier le Président de la République qui vous permet en ce jour d’occuper ce prestigieux poste de Directeur Général de PIZOLUB, sans tenir compte de votre couleur politique. A travers votre nomination, le Président Ali BONGO 13 ONDIMBA démontre une fois de plus qu’il est le Président de tous les Gabonais, sans discrimination aucune. Malgré nos divergences, il n’a jamais été question pour moi d’une quelconque chasse aux sorcières, bien au contraire. Pour preuve, souvenez-vous, à plus de cinq (5) reprises, je vous ai dit que vous serez Directeur Général de PIZOLUB après moi. Suis-je un prophète ou simplement un manager qui sait planifier pour atteindre ses objectifs ? Au-delà de mes fonctions, il me fallait regarder le comportement sociologique et anthropologique des « Port-Gentillais » que j’ai pu apprendre et comprendre grâce à votre groupe. Rassurez-vous, ces informations seront capitalisées pour le bien du Gabon. Monsieur le Directeur Général entrant, je voudrais vous faire comprendre que je ne suis pas un Onongoma. Si je le suis, nous le sommes donc tous. Nous sommes tous Gabonais, avec plusieurs couleurs certes, mais aucun Gabonais n’est étranger sur le territoire national. Si je le suis, nous le sommes donc tous puisque nous sommes tous de passage sur cette terre. Monsieur le Directeur Général, vous rentrez dans la grande école et vous saurez désormais vivre avec les pressions multiformes que rencontre au quotidien un Chef. Hier vous étiez derrières les rideaux, aujourd’hui vous êtes devant les contraintes de la réalité et des responsabilités. Je suis très heureux que ce soit vous que le ciel ait choisi pour me remplacer. Ainsi, Monsieur le Directeur Général entrant, en bon petit que je suis, comme vous avez toujours eu l’outrecuidance d’appeler votre patron que j’étais, retenez que Sauver PIZOLUB SA, c’est : Renforcer le tissu économique et industriel du Gabon ; Doter le Gabon de produits industriels de qualité et exportables ; 14 Sauvegarder les emplois et renforcer la paix sociale ; Augmenter les revenus futurs de l’Etat, que ce soit à travers les impôts à prélever ou par le biais des dividendes à percevoir dans le contexte d’une rentabilité retrouvée ; Participer à une diplomatie économico-industrielle par notre positionnement international avec un produit de très haute qualité ; Consommer gabonais dans la sous-région et dans le monde entier pourquoi pas. Je vous prie donc Monsieur le Directeur Général entrant, de ne pas céder à la tentation d’un retour de PIZOLUB.SA à l’ordre ancien. Imaginez toutes les entreprises d’Etat consommer « made in Gabon » et prendre les lubrifiants directement à PIZOLUB.SA sans passer par des intermédiaires. Imaginez seulement la SEEG qui prioriserait la fabrication et la consommation locale en prenant directement ses huiles à PIZOLUB.SA. PIZOLUB gagnera certes de l’argent, mais la SEEG aussi fera de grandes économies au bénéfice du Gabon et des Gabonais. Lesquelles économies qui pourraient lui servir soit à revoir à la baisse ses factures d’eau et d’électricité aux populations, soit à investir rapidement dans des zones où les Gabonais manquent encore d’eau et d’électricité. Dans tous les cas, qui gagne ? En faisant cela, c’est le Gabon et les Gabonais qui gagneraient. Me limitant au seul petit exemple d’un partenariat gagnant-gagnant avec la SEEG et qui, avec le soutien sans faille des plus hautes autorités doit s’appliquer à l’ensemble des entreprises Etatiques, tel est le sens que je donne à la prospérité partagée et à la protection de la production nationale. Quand on est Directeur Général ou Ministre…, Nous devons avoir comme Bréviaire, le Projet de Société du Président de la République. 15 Et dans le cas de PIZOLUB.SA, il faut un véritable sursaut Patriotique et Républicain pour emmener le plus haut et le plus loin possible, le Gabon Industriel et des Services. C’est pourquoi Monsieur le Directeur Général Entrant, le Gabon, les Gabonais et toute la sous-région vous regardent et vous attendent dans la commercialisation des produits de la marque Gabonaise « PIZO », notamment, les fûts jaunes et les bidons jaunes. Oui ! Les fûts jaunes et les bidons jaunes doivent envahir le Gabon et la sous-région. C’est possible DG’’

Heureux du travail accompli, Guy Christian Mavioga a tenu à remercier les plus hautes autorités en tête desquelles, le Chef de l’Etat, son Excellence Ali Bongo Ondimba  et son premier ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA :

‘’Pour terminer, permettez-moi de remercier les ministres de l’Industrie, et du Commerce avec qui nous avons travaillé sur les dossiers de la CEMAC et de l’Agrément Technique Industriel. Merci à Monsieur le Ministre de l’Economie et de la Relance pour son soutien multiforme dans le dossier de la crise. Merci à Monsieur le Ministre du Pétrole. Je garde de vous un très grand souvenir. Un grand merci à Madame Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour le pragmatisme dont elle a fait montre dans le traitement du dossier de PIZOLUB.SA. Madame le Premier Ministre, votre comportement pragmatique nous a permis de mobiliser 2,5 milliards de FCFA dans la stabilisation positive en passant par le Ministère de l’Economie et de la Relance. Aujourd’hui, je me réjouis que tous les mois de salaires impayés, tous les 7 mois soient désormais réglés. C’est un véritable soulagement de partir en réglant ce problème. Aussi Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, transmettez nos vives remerciements au Président de la République Chef de l’Etat, car nous savons que vous avez sur ses très hautes instructions pu sauver notre Industrie nationale et soulager les peines de nos ouvriers. Paix et Grâce à tous et que DIEU bénisse PIZOLUB.’’