La scène politique gabonaise a été récemment secouée par une déclaration percutante de Christian Mermance N’NANG NSOME, Vice-président de l’Union pour la République (UPR). Dans une réaction cinglante aux récentes prises de position de Paulin OTOGHE, Mermance N’NANG NSOME ne mâche pas ses mots et remet en cause la légitimité de l’émanation politique de ce dernier. En utilisant un langage incisif et une critique acérée, il appelle à une restauration de la justice et de la légalité dans le paysage politique gabonais.
Christian Mermance N’NANG NSOME ne laisse aucun doute sur le fait qu’il considère la déclaration de Paulin OTOGHE comme une démonstration flagrante d’amnésie politique. Il dénonce vigoureusement ce qu’il décrit comme une violation manifeste de la loi régissant la création des partis politiques au Gabon. Selon N’NANG NSOME, la reconnaissance d’une formation politique sur la base d’un fichier d’adhérents fictifs et d’un simple acte de naissance constitue une grave entorse aux normes établies par la loi 16/2011 du 14 février 2012.
Le Vice-président de l’UPR va encore plus loin en posant une question cruciale : la loi autorise-t-elle réellement Paulin OTOGHE à cumuler les fonctions de Chef de parti politique et de Président d’un syndicat? Cette interpellation soulève des questions sur la conformité des pratiques politiques actuelles avec les exigences légales du pays.
N’NANG NSOME rappelle avec force que le régime précédent, sous le Parti Démocratique Gabonais (PDG), était connu pour sa distribution laxiste des récépissés de partis politiques, souvent à des personnalités dont la légitimité était discutable. En contrastant cette époque avec la situation actuelle, il met en lumière les injustices et les abus du passé, en particulier en ce qui concerne l’UPR et le traitement réservé à son fondateur, le Dr Gervais ONIANE.
L’ancienne administration, selon N’NANG NSOME, avait créé un parti politique sous la même appellation que l’UPR dans le but de nuire à ONIANE, malgré le respect rigoureux des conditions légales par ce dernier. Cette manipulation politique est, pour lui, un exemple de l’ostracisme et de la mauvaise foi dont l’ancien régime faisait preuve.
Enfin, Christian Mermance N’NANG NSOME adresse un avertissement clair : les membres de l’UPR ne toléreront aucune tentative de déstabilisation orchestrée par des individus aux intentions obscures. L’UPR, assure-t-il, est déterminée à se positionner comme la première force politique du Gabon d’ici 2025, et à soutenir le Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA dans son projet de transformation du pays.
La déclaration de Christian Mermance N’NANG NSOME, Vice-président de l’UPR, marque une riposte vigoureuse et déterminée contre ce qu’il perçoit comme des abus et des illégalités dans le monde politique gabonais. En mettant en lumière les contradictions et les injustices du passé, il appelle à une réforme profonde et à un retour à la légalité. La bataille pour la légitimité et la transparence continue, et le regard de nombreux observateurs est désormais tourné vers la capacité de l’UPR à concrétiser ses ambitions dans un climat politique en pleine transformation.