M. Ovono Mezui B., acteur politique du département du Woleu, semble avoir atteint le bout de sa patience et pour une bonne raison. Dans un scénario digne des meilleures comédies, le département du Woleu, censé être un bastion de l’unité et du développement sous l’égide du chef de l’État, s’enfonce dans des divisions internes soigneusement orchestrées par un groupe d’aspirants Machiavel locaux. Ces derniers semblent s’être donné pour mission de saboter la politique présidentielle, prouvant que parfois, la réalité dépasse la fiction.
Selon M. Ovono Mezui B., ces divisions ne sont pas simplement les fruits d’un débat vigoureux ou d’une saine démocratie. Non, elles ressemblent plutôt à un spectacle de marionnettes où les ficelles sont tirées avec une précision machiavélique. Et pendant que la comédie se joue, les objectifs présidentiels pour l’unité et le bien-être local sont relégués au rang de simples accessoires de théâtre.
Jusqu’à présent, M. Ovono Mezui B. s’était contenté de quelques soupirs et haussements de sourcils, mais il semble prêt à sortir les crocs. Il avertit que si la situation continue, il pourrait bien se transformer en une version locale du « Justicier Masqué », prêt à balancer des vérités qui « risquent de sentir trop mauvais ». Et connaissant le terrain, on peut dire que son nez ne le trompe pas.
Il est curieux de constater comment le silence de M. Ovono Mezui B. a été interprété comme de l’ignorance ou de l’indifférence. En réalité, ce silence était plus une pause dramatique, comme dans les meilleurs opéra, destinée à augmenter la tension avant la révélation choc. Maintenant, il met en garde contre ceux qui confondraient sa réserve avec de la faiblesse. Attention: son prochain acte pourrait bien faire sauter la scène.
Il appelle ses collègues politiciens à faire preuve de lucidité, une qualité qui, apparemment, devient aussi rare que la pluie en saison sèche. Il les exhorte à ne pas transformer le potentiel succès de la politique présidentielle en un gigantesque flop, simplement par entêtement et égo surdimensionné.
M. Ovono Mezui B., fort de son expérience, rappelle que le Woleu n’a jamais été un terrain fertile pour les orgueilleux et les intimidateurs. Ceux qui ont tenté de régner par la force ou l’argent ont toujours fini par se retrouver face à une population qui, en apparence docile, cache une mémoire longue et une volonté de fer. En bref, à Woleu, on peut acheter du cacao, mais certainement pas la dignité.
Et pour ceux qui se croient tout-puissants parce qu’ils ont été choisis pour porter la parole présidentielle à Oyem, M. Ovono Mezui B. leur offre un petit conseil gratuit : marcher sur les autres n’a jamais conduit à l’unité. Le président prône l’unité, alors pourquoi ne pas essayer de suivre cette voie, ne serait-ce que pour voir ce que ça donne ?
En guise de conclusion, notre héros du jour, M. Ovono Mezui B., lance un avertissement solennel : si les divisions persistent, elles pourraient bien entraîner des conséquences catastrophiques, non seulement pour les responsables locaux, mais aussi pour la politique nationale dans le Woleu. Mais bon, après tout, qui a besoin d’unité quand on peut avoir un bon vieux chaos ?