Le mardi 2 juillet, Bertrand Zibi Abeghe, premier questeur du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), a accueilli en audience le collectif des médias privés gabonais. Cette rencontre, empreinte de convivialité, de confiance mutuelle et de volonté de construire une nouvelle presse gabonaise, a permis aux journalistes d’exprimer les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Dans son discours d’accueil, Bertrand Zibi Abeghe a dressé un tableau réaliste des défis auxquels fait face la presse gabonaise. Avec éloquence, il a mis en lumière les conditions précaires des journalistes, soulignant leur rôle essentiel dans la reconstruction d’un nouveau Gabon. Il a également rappelé l’héritage de grandes figures de la presse gabonaise, tout en saluant les jeunes journalistes brillants qui continuent de faire vivre cette tradition d’excellence.
Bertrand Zibi a plaidé pour une réforme des relations entre les autorités et la presse, déplorant que les médias étrangers reçoivent des financements substantiels au détriment de la presse locale. Il a critiqué le favoritisme dans le choix des médias relayant les informations gouvernementales, appelant à une contribution équitable de tous les médias dans l’accompagnement de la transition en cours.
Il a reconnu le rôle crucial de la presse privée dans la libération du pays, notant qu’elle mérite respect et une juste rétribution. Rhonny Placide Obame, directeur de publication du magazine Super Star et porte-parole du collectif, a exprimé la gratitude du collectif envers Bertrand Zibi pour son soutien constant à la presse privée.
Images de la rencontre
Rhonny Placide Obame a énuméré les principaux problèmes rencontrés par la presse privée, notamment les charges fiscales et administratives écrasantes et le manque de considération des autorités. Il a cité en exemple le traitement inégal lors d’événements officiels, où les journalistes reçoivent des jetons de présence inférieurs à ceux d’autres participants. Il a néanmoins reconnu les efforts du chef de l’État pour augmenter la subvention à la presse privée.
Bertrand Zibi a conclu la rencontre en exprimant sa profonde reconnaissance envers la presse gabonaise pour son soutien durant son emprisonnement. Il a insisté sur l’importance de l’unité au sein de la presse pour être prise au sérieux. Après avoir reçu la lettre destinée au chef de l’État, il a assuré qu’il ferait tout pour faciliter une audience entre la presse privée et le président de la transition.
Les journalistes sont sortis de cette rencontre satisfaits et confiants que, grâce à l’engagement de Bertrand Zibi, leurs préoccupations seront portées à l’attention du chef de l’État. Cette rencontre marque un pas important vers une presse gabonaise respectée, soutenue et fière de son rôle crucial dans la société.
Cette initiative témoigne de la volonté de Bertrand Zibi Abeghe de soutenir activement la presse gabonaise, un acteur clé dans la construction d’une société démocratique et informée.