Dans un pays où la transparence économique semble être une denrée rare, les récents événements ont mis en lumière les sombres pratiques entre l’ancien pouvoir et des entreprises influentes telles que Delta Synergie, Rise, Casino, Olam et leurs acolytes. Sous le règne d’Ali Bongo Ondimba, ces entités ont prospéré, s’enrichissant aux dépens du peuple gabonais et de ses ressources.
L’affaire révélée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions a secoué les fondations du pays. La traite secrète orchestrée par Delta Synergie a ébranlé la confiance du peuple, révélant un système corrompu qui exploitait les richesses nationales au profit d’une poignée de privilégiés. Avec 53 bénéficiaires et 14 sociétés impliquées, l’ampleur de la spoliation est choquante.
Parmi les acteurs principaux de ce scandale, les géants agro-industriels Rise et Olam ont émergé, dirigés d’une main de fer par le baron Gagan Gupta. Leur relation étroite avec l’ancien régime a soulevé des questions sur leur légitimité et leurs pratiques commerciales. Accusés d’être des sociétés écrans appartenant aux cercles du pouvoir, ces entreprises ont bénéficié de faveurs fiscales et de largesses injustifiées aux dépens du contribuable gabonais.
Olam, implanté au Gabon depuis des décennies, a prospéré dans le secteur de l’huile de palme, exploitant les ressources naturelles du pays sans scrupules. Sous couvert de développement industriel, Rise a également bénéficié de privilèges exorbitants, contribuant à l’appauvrissement de la population gabonaise.
Mais l’heure de la justice semble enfin sonner. Les nouvelles autorités du Gabon ont pris la décision courageuse de démanteler ces cartels économiques, mettant ainsi fin à des décennies de pillage et de corruption. Le dialogue national s’est concentré sur la nécessité de restaurer l’intégrité économique du pays et de garantir un avenir plus juste pour tous les Gabonais.
Il est temps que la lumière soit faite sur ces pratiques scandaleuses et que les responsables rendent des comptes. Le Gabon mérite un avenir où la prospérité est partagée équitablement, loin des manigances et des combines des élites corrompues.
Source : GMT.