Le 18 septembre, la DGCCRF a révélé une nouvelle mercuriale des prix des manuels scolaires, et le constat est alarmant. Les livres destinés aux élèves de 4ème et 5ème année se vendront désormais entre 5500 FCFA et 7900 FCFA, marquant une augmentation scandaleuse de 2290 FCFA par rapport aux précédents ouvrages. Dans un contexte de crise de la vie chère, cette hausse soulève des inquiétudes profondes quant à l’accessibilité des livres pour tous.
Les parents d’élèves se retrouvent acculés, confrontés à des prix exorbitants dans un environnement économique déjà difficile. Les promesses des autorités de la transition d’améliorer le pouvoir d’achat semblent désormais vaines. Au lieu de garantir une éducation accessible et de qualité, le gouvernement se désengage de sa responsabilité, laissant les familles seules face à cette réalité écrasante.
L’éducation est un investissement vital pour l’avenir d’un pays. Pourtant, ce sont encore les parents qui doivent supporter le poids de cette hausse insupportable. Les pouvoirs publics, censés garantir l’égalité des chances pour chaque enfant, semblent ignorer leurs responsabilités. Les discours sur l’importance de l’éducation se heurtent à des décisions qui aggravent la situation des familles, renforçant ainsi les inégalités.
Il est inacceptable qu’en pleine crise de la vie chère, les prix des manuels scolaires continuent d’augmenter à ce rythme. Les autorités doivent comprendre que l’éducation ne peut être un luxe réservé à quelques privilégiés. Si l’État souhaite réellement investir dans l’avenir de son pays, il doit prendre des mesures concrètes pour rendre les manuels scolaires accessibles à tous.
Les parents d’élèves, les éducateurs et tous ceux qui croient en une éducation de qualité doivent se mobiliser pour exiger des comptes. Les promesses doivent se traduire par des actions réelles. La transition ne peut se permettre de dire une chose et d’en faire une autre. L’avenir de nos enfants est en jeu, et il est urgent que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités.
Il est temps de poser la question : qui doit vraiment payer pour l’éducation de nos enfants ? Ce fardeau ne devrait pas incomber uniquement aux parents. L’éducation est une responsabilité collective, et l’État doit enfin jouer son rôle.
Source GMT