Dans un communiqué de presse retentissant, Dieudonné MINLAMA MINTOGO, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, dénonce avec véhémence les pratiques inquiétantes du Comité pour la Transition et la Restauration des institutions (CTRI). Le ton est grave, les accusations, fracassantes.
Le CTRI, en charge de nommer des délégations spéciales pour gérer les conseils départementaux et municipaux pendant la période de transition, est accusé d’avoir favorisé des acteurs politiques connus et originaires de leur zone d’exercice. Pour MINLALA MINTOGO, cela signifie une mainmise totale des potentiels candidats aux prochaines élections locales sur les circonscriptions qu’ils sont censés administrer.
La colère est palpable dans les mots de l’ancien candidat. Il pointe du doigt le risque évident de détournement de ressources publiques à des fins personnelles, électoralistes et politiques. L’enjeu est de taille : la démocratie elle-même est mise en péril.
Le cri d’alarme est lancé pour préserver l’équité, l’égalité et l’éthique dans le processus électoral, MINLAMA MINTOGO exige une dépolitisation immédiate des délégations spéciales, excluant catégoriquement les acteurs politiques. « Aussi, pour des questions d’équité, d’égalité et d’éthique, et pour permettre à tous les candidats de participer à cette élection sur le même pied d’égalité, l’ancien candidat à l’élection présidentielle demande au CTRI de dépolitiser les délégations spéciales, après le dialogue, en excluant les acteurs politiques et en confiant la gestion des collectivités locales exclusivement aux forces de défense et de sécurité, dont la vocation n’est pas de prendre part aux élections. »
Ce communiqué de presse est un appel vibrant à l’action, un appel à la restauration des institutions démocratiques bafouées par des manœuvres politiques douteuses. Les élections ne doivent pas être une mascarade où les dés sont pipés d’avance. La réussite de la transition en cours ne peut se faire qu’au prix d’une véritable démocratie, où chaque citoyen a le droit de participer sur un pied d’égalité.
Cette déclaration résonne comme un coup de tonnerre dans le paysage politique gabonais, révélant au grand jour les rouages sombres d’un système prêt à tout pour conserver le pouvoir. La population attend désormais une réponse ferme et des actions concrètes pour rétablir l’intégrité et la transparence dans le processus électoral.