Dans une tentative désespérée de rectifier les graves irrégularités et les soupçons de fraude qui ont entaché le dernier concours d’entrée dans les forces de police nationale, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a pris une décision controversée. En effet, il a choisi de repêcher la plupart des recalés, augmentant ainsi de façon drastique le nombre de recrutements pour former un nouveau régiment.
Certes, cette mesure semble salutaire à première vue. Elle vise à adresser le fléau du chômage qui sévit parmi la jeunesse gabonaise, tout en tentant de calmer les accusations de magouille qui ont terni l’image de la police nationale. Cependant, derrière cette apparente générosité se cache un risque immense pour la sécurité publique et l’intégrité même de l’institution policière.
La décision du président Oligui Nguema risque en effet de transformer rapidement cette vague de nouveaux recrutements en un désastre potentiel. Avec l’arrivée de policiers non qualifiés, incapables de répondre aux attentes minimales des citoyens et aux exigences déontologiques de la profession, la situation pourrait rapidement dégénérer.
Le Centre de Traitement et de Recherche sur les Informations (CTRI) a d’ores et déjà lancé une guerre sans merci contre ces comportements déviants, hérités du système des Bongo père et fils. Ces nouvelles recrues ne doivent en aucun cas considérer leur intégration comme un simple ticket d’emploi. Il est impératif qu’un tri sévère soit opéré pendant leur formation.
Ce tri doit impérativement éliminer ceux qui manquent de discipline, de moralité, ainsi que ceux qui ne possèdent pas les compétences physiques et intellectuelles nécessaires. Seuls ceux qui répondent à ces critères stricts devraient être autorisés à servir au sein de la police nationale.
De plus, il est crucial de poursuivre sévèrement toute personne impliquée dans des actes de fausse identité, d’usurpation de nationalité, de falsification d’acte de naissance ou de diplôme. Ces mesures dissuasives sont essentielles pour décourager toute tentative future de frauder lors des concours organisés par l’État.
En somme, la main tendue du président Oligui Nguema, bien qu’elle puisse sembler généreuse, ne doit pas compromettre la qualité et l’intégrité de la police nationale. Il est impératif de procéder à un tri rigoureux des recrues afin de garantir que seuls les individus les plus qualifiés et dignes de confiance représentent cette institution vitale pour la sécurité et la stabilité du Gabon.