Dans son dernier texte du 19 janvier 2024, Petit-Lambert Ovono, Évaluateur Certifié des Politiques Publiques et Président de SOGEVAL, soulève une question cruciale pour l’avenir du Gabon : la restauration de la société civile. Ovono analyse les récentes nominations du CTRI (Comité pour la Transition et la Restauration des Institution) et met en lumière les implications politiques de l’inclusion de membres de la société civile dans des institutions politiques.
Ovono pointe du doigt une tendance préoccupante dans laquelle une partie de la société civile gabonaise s’est politisée, se positionnant de manière souvent antagoniste envers le pouvoir précédent. Les récompenses attribuées par le CTRI suscitent des questionnements quant à la nature de ces reconnaissances, mettant en évidence une diversité au sein de la société civile.
Le CTRI a, semble-t-il, pris en compte la diversité des acteurs de la société civile, honorant des personnalités engagées dans des domaines variés tels que la protection de l’environnement, l’éducation, la religion, le contrôle citoyen, et la lutte contre les crimes rituels. Ovono souligne que ces nominations peuvent être interprétées comme une reconnaissance méritée pour certains, mais soulève également des interrogations sur d’autres personnalités plus médiatisées.
En rappelant la définition originelle de la société civile en tant qu’entité non gouvernementale, Ovono souligne que la participation de membres de la société civile dans des institutions politiques remet en question son rôle premier. Il insiste sur l’importance d’un débat ouvert sur la réforme de la société civile, alignée sur l’objectif du CTRI visant la restauration des institutions.
Ovono anticipe un débat animé sur le rôle de la société civile politique, soulignant que si elle peut légitimement s’opposer à des politiques gouvernementales, se revendiquer comme une entité nationale est une usurpation de titre. Il met en garde contre l’utilisation opportuniste de la société civile à des fins personnelles et appelle à une préservation des principes fondamentaux.
L’appel à la restauration de la société civile gabonaise par Petit-Lambert Ovono est présenté comme une nécessité incontournable dans le contexte actuel. Le débat qu’il espère ouvrir sur la réforme de la société civile et son alignement sur les objectifs institutionnels représente un appel à la réflexion pour les acteurs politiques et la société gabonaise dans son ensemble. La suite de cette discussion promet d’être captivante et revêt une importance cruciale pour l’avenir du Gabon.
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