Le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) doit prendre des mesures urgentes pour remédier aux lacunes de communication et de représentation observées chez certains de ses conseillers, mettant ainsi en péril l’image de la République. La sortie médiatique récente de Bung Pinze, conseiller du ministre de la communication, a suscité des préoccupations légitimes quant à la nécessité d’une formation continue en communication institutionnelle et gestion publique.
Dans un contexte où la nomination de conseillers semble ne pas se baser davantage sur l’expérience et les diplômes, il est impératif de garantir que ces professionnels soient bien formés aux codes de gestion et de représentation au sein de l’administration publique. La suggestion d’un titulaire d’un Bachelot en relations publiques, stratégies internationales et intelligence économique, est claire : envoyer les conseillers en formation à l’École Nationale d’Administration (ENA) pour maîtriser les rudiments de la gestion de la chose publique.
Le spécialiste en relations publiques souligne son propre parcours de formation, insistant sur l’importance de la communication stratégique et de la préparation aux médias dans le cadre des responsabilités des conseillers. Les sessions de simulations d’interviews et les débats houleux entre étudiants ont été des éléments cruciaux de sa formation, préparant les futurs conseillers à se tenir sur un plateau TV ou radio, à répondre aux questions et à maîtriser le langage non verbal.
Nous mettons ici en lumière des incidents récents où des correspondances administratives confidentielles ont été partagées en ligne, soulignant le besoin d’une éducation formelle pour les nouveaux promus. Le spécialistes argumente que représenter l’État nécessite des attitudes spécifiques et une compréhension approfondie des lois écrites et non écrites régissant l’administration publique.
La proposition du spécialiste au CTRI est claire : bien que le CTRI ne soit pas chargé de donner des leçons d’orthographe, il devrait envoyer ses conseillers à l’ENA pour des sessions de formation courtes mais essentielles. Cela permettrait d’éviter des scandales médiatiques et de préserver l’image du pays dans la sous-région.