Au cœur du Gabon, une tension croissante entre la préservation des éléphants et la protection des peuples autochtones met en lumière les défis complexes auxquels le pays est confronté.
Le Parc national de l’Ivindo, sanctuaire des majestueux pachydermes, voit des familles quitter leurs villages, contraintes par les incursions destructrices des éléphants. Des milliards de francs CFA sont alloués à la protection de ces géants, avec d’immenses réserves qui leur sont dédiées, et la loi interdit toute intrusion humaine, même en cas de danger. Cependant, ce paradigme soulève des questions cruciales.
D’un côté, l’État gabonais, dans une volonté de préserver la biodiversité, se voit accusé d’empiéter sur les terres ancestrales des peuples autochtones. La déforestation, l’exploitation forestière et d’autres activités humaines menacent l’existence de ces communautés qui, depuis des temps immémoriaux, ont foulé le sol gabonais. Un paradoxe émerge alors : la protection de la nature semble se faire au détriment de la survie des premiers habitants.
Le régime d’Ali, accusé de dictature, semble privilégier la diplomatie internationale pour la préservation de l’environnement, détournant potentiellement les fonds alloués à cette cause. Un appel pressant est lancé aux nouvelles autorités pour inverser cette tendance. La nécessité d’accorder plus de respect et d’amour aux peuples autochtones, en reconnaissant leur statut humain primordial, se fait entendre.
La protection de la nature semble se faire au détriment de la survie des premiers habitants, une tendance que les nouvelles autorités de la transition doivent tenir compte .
Dans cet équilibre délicat entre la préservation de la faune et le respect des droits humains, le Gabon se trouve à la croisée des chemins. Il revient désormais aux autorités d’adopter des politiques éclairées qui conjuguent harmonieusement les impératifs de conservation et le respect fondamental des droits des peuples autochtones, assurant ainsi un avenir durable pour tous.