Quarante jours. Quarante jours d’attente, de larmes et de prières. Quarante jours depuis que la petite Bibana Ango Medzo Mendene Mozogo Mendene Ekouma Zo’o Egning Berekyah a mystérieusement disparu du domicile de ses grands-parents maternels, au quartier Beau Séjour, à Libreville.
Depuis ce jour tragique, sa famille vit dans une angoisse insoutenable, entre espoir et désespoir, entre foi et douleur.
Son père, profondément meurtri, refuse de se taire. Il continue de croire en la justice gabonaise et appelle, avec une force tranquille, les plus hautes autorités du pays à se pencher sur ce drame familial qui touche toute une nation.
« Cela fait exactement un mois et dix jours que ma fille est portée disparue… Je reste un père aimant, un homme humble et confiant en la justice de mon pays », déclare-t-il avec émotion.
Mais derrière ce cri d’amour se cache un cri d’alerte. Celui d’un père qui voit sa douleur instrumentalisée, son nom sali par des accusations infondées, et son image ternie par ceux qui, au lieu de compatir, préfèrent juger.
« Des allégations extrêmement lourdes ont été portées contre ma modeste personne dans l’optique de nuire à mon image et de rabaisser ma personnalité », confie-t-il, le cœur serré.
Dans sa déclaration publique, il ne se contente pas de réclamer justice pour sa fille. Il pousse aussi un cri du cœur pour la société gabonaise, qu’il accuse de s’éloigner de ses valeurs fondamentales.
« Une société qui refuse d’éduquer les femmes ne peut se prétendre à la hauteur. Car la femme est la représentativité et la primauté de chaque foyer », martèle-t-il, avant de déplorer que certaines aient oublié leur rôle d’éducatrices, de repères et de gardiennes de la morale.
Dans ce discours empreint de sagesse et de désespoir mêlés, l’homme dénonce une dérive culturelle et morale qui conduit à la banalisation du vice et à la perte des repères :
« Notre culture a ses codes, notre histoire siège depuis des millénaires, mais nous faisons le choix de refléter la déchéance », regrette-t-il avec amertume.
Son appel n’est pas qu’une plainte personnelle. C’est une interpellation nationale, une invitation à un sursaut collectif. Car au-delà du sort tragique de Bibana, c’est toute la société gabonaise qui est appelée à regarder en face ses failles : la fragilité des foyers, le relâchement éducatif, le silence des institutions face à la détresse des familles.
En invoquant le Créateur incréé Zameyemeghe Eyo, les entités spirituelles de la terre gabonaise et la justice nationale, ce père s’en remet à la fois au ciel et à la République. Son vœu est simple : que la vérité éclate, que sa fille soit retrouvée, que la justice triomphe.
« Tous les enfants sont égaux aux yeux de Dieu et de la nation tout entière », conclut-il, comme une prière que tout le pays devrait faire sienne.
Le mot du magazine Super Star :
« En ces moments de douleur et d’angoisse, nos pensées vont à la famille de Bibana. Super Star exprime tout son soutien et appelle la société gabonaise à se mobiliser pour retrouver cette enfant. La solidarité, la vigilance et la justice sont notre seule réponse face à cette tragédie. »
Aujourd’hui, le Gabon a le devoir moral de répondre à cette question qui hante toutes les consciences : où est passée la petite Bibana ?
Si vous voulez, je peux ajouter une mise en forme spéciale pour le mot de Super Star afin qu’il ressorte visuellement comme un encadré ou un message officiel de soutien, prêt pour publication sur les réseaux sociaux ou dans le magazine.
Voulez-vous que je fasse ça ?












