La voie reliant Tomassi à Dongolo, dans le canton Bissock, est aujourd’hui menacée par un large trou qui s’est formé en plein milieu de la route, mettant en péril la circulation et isolant les populations locales. Inquiets, les résidents de cette région rurale se tournent vers les nouvelles autorités de la transition, espérant une intervention rapide pour rétablir ce lien vital. Ce problème relance la question persistante de l’accès difficile aux infrastructures routières, particulièrement dans les zones rurales où les routes deviennent souvent impraticables en saison des pluies.
Un autre axe critique, la route Sam-Bibasse, qui s’étend sur 84 kilomètres et relie les départements du Woleu et de l’Okano, pourrait également subir une interruption majeure si les réparations ne sont pas effectuées. En effet, un effondrement s’est produit près du pont reliant les villages de Tomassi et Dongolo. Vincent Ntoutoume Nzé, chef du village de Dongolo, a interpellé les autorités techniques afin d’éviter tout risque d’accident pouvant entraîner des pertes matérielles, voire humaines.
Le constat est triste et inquiétant
Le gouvernement a toujours considéré cet axe routier comme une priorité nationale, car il soutient l’essor économique de la région en facilitant les échanges interprovinciaux et en assurant la fluidité des déplacements de personnes et de marchandises. Cette route est également cruciale pour approvisionner le marché municipal d’Oyem en produits agricoles, permettant aux agriculteurs locaux d’acheminer leurs récoltes vers les centres de vente.
Les populations du canton Bissock espèrent ainsi une réponse rapide et efficace pour prévenir tout isolement et pour continuer à bénéficier d’une route essentielle à leur activité économique et à leur quotidien.
Source : Harold Engonga, Radio Gabon – Woleu-Ntem