‘’Je rejette donc vigoureusement cette basse manœuvre aux contours aussi obscurantistes que dilatoires. Cette « Décision » étant nulle et de nul effet.’’
C’est par ces termes que dans une lettre ouverte, Nicole ASSELE a répondu à son père, Jean Boniface ASSELE qui venait de l’exclusion du CLR pour cause d’indiscipline, un parti politique dont il est le fondateur.
Ci-dessous : la lettre de protestation de celle qui jusque-là, était au commande de ce parti politique, membre de la majorité républicaine.
« « LE JUGEMENT D’UN SEUL N’EST PAS LA LOI DE TOUS » (Jean-Louis Baptiste GRESSET)
C’est avec stupéfaction qu’il me revient que j’aurais été « définitivement exclue » du Centre des Libéraux Réformateurs, Parti dont j’ai été souverainement élue Délégué Général au cours de son dernier Congrès ayant tenu ses assises à Libreville en septembre 2019.
Au-delà de l’étonnement légitime que cette pseudo-décision suscite, il convient de constater le caractère foncièrement illégal et particulièrement dangereux de cette initiative abracadabrantesque, aggravée par la légèreté renversante de ses motifs.
Se voulant une organisation moderne aux appuis démocratiques certains, le CLR, sauf preuve Irrévocable du contraire, demeure régi par des textes et instruments légaux auxquels ne peut déroger de manière aussi grossière tout responsable ou membre conscient de son devoir d’exemplarité face à la loi qui, par essence et suivant ses déclinaisons normatives spécifiques, s’impose à tous sans exception.
Au demeurant, ayant accédé à mes fonctions actuelles de principal responsable de l’Exécutif du Parti au moyen d’un conclave dont la suprématie des décisions ne peut être annihilée que par la même instance réunie à nouveau, il ne peut être procédé de façon aussi cavalière à des changements d’une telle envergure.
Par conséquent, et à la lumière des Statuts et du règlement intérieur en vigueur, qui ne prévoient nullement aucun mode intermédiaire d’éviction du Délégué Général du CLR que je suis et demeure jusqu’à un prochain congrès, cette prétendue décision d’exclusion apparaît notoirement fantaisiste et sans fondement juridique tenable. »
Je rejette donc vigoureusement cette basse manœuvre aux contours aussi obscurantistes que dilatoires. Cette « Décision » étant nulle et de nul effet!
Aux cadres et militants CLRistes dont je sais l’attachement viscéral à la légalité et aux règles que le Parti s’est librement donnés pour asseoir sa crédibilité sur la scène politique nationale depuis des décennies, je demande qu’ils resserrent plus que jamais les rangs, demeurent vigilants et se tiennent mobilisés face aux vrais défis majeurs qui pointent à l’horizon de notre marche commune.
Ma disponibilité à poursuivre l’œuvre qui m’a été confiée, sans contrainte ni aspérité légale quelconques, reste intacte et totalement résolue.