Dans un acte de lâcheté sans précédent, le véhicule de Bung Pinze, ancien rappeur et exilé politique reconverti en conseiller au ministère de la culture, a été sauvagement saccagé hier soir. Des individus encore non identifiés ont attaqué, détruit son bien et emporté des documents vitaux, dont son passeport. Cette attaque, d’une barbarie choquante, s’inscrit tristement dans le sillage de l’insécurité rampante et du grand banditisme qui sévit dans la capitale gabonaise, même sous un commandement militaire.
Malgré cette agression odieuse, Bung Pinze reste serein. Dans une déclaration forte, il a affirmé : « Les ennemis de la transition pensent m’influencer. Hier, ils ont détruit ma voiture, pris mon passeport de service, tous mes documents de travail. Il faut plus que ça pour m’influencer. »
Cette attaque, au-delà d’un simple acte de vandalisme, est un affront à la démocratie et à la liberté d’expression. Elle révèle la fragilité de la transition politique et met en lumière les dangers qui guettent ceux qui osent s’opposer au statu quo.
Le véhicule vandalisé
Nous condamnons fermement cette violence gratuite et exigeons que les coupables soient traduits en justice. La sécurité et l’intégrité des personnes engagées dans la construction d’un avenir meilleur pour le Gabon ne doivent pas être compromises par des actes de terreur.
Bung Pinze incarne la résilience face à l’adversité. Son refus de se laisser intimider est un exemple pour nous tous. Malgré les obstacles, nous devons rester unis et déterminés à défendre nos valeurs et nos droits fondamentaux.
Nous exprimons notre solidarité avec Bung Pinze et tous ceux qui luttent pour un Gabon meilleur. Nous ne tolérerons pas l’intimidation et nous continuerons à nous battre pour la liberté et la justice pour tous.