Frappé par un AVC, Sima Mboula, l’artiste célèbre pour son talent au tambour et au chant, avait eu le privilège de recevoir la visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema, puis une villa lui fut offerte par le chef de l’État : gestes symboles de générosité et de reconnaissance.
Mais aujourd’hui, ce cadeaux ne suffit pas à effacer le drame. Le chanteur reste lourdement affecté par les séquelles de son attaque : ses mains et ses pieds sont paralysés. Il ne peut plus animer les cérémonies, jouer du tambour ni chanter, son art le plus cher lui échappant jour après jour.



Sima Mboula le jour de la reception de sa maison .
Comment subvenir aux besoins de sa famille, payer l’eau, l’électricité et nourrir ses enfants, quand la seule activité qui lui assurait un revenu est devenue impossible ? La villa, splendide mais vide de sens, ne peut remplacer une autonomie perdue et la dignité d’un homme qui aimait vivre de son art.
Pire encore, la personne que le président avait mandatée pour gérer sa rééducation, ses médicaments et ses visites médicales a disparu. Sima Mboula se retrouve seul face à son combat quotidien, sans accompagnement, avec des rêves brisés et une vie transformée en calvaire.
Le cas de Sima Mboula interpelle toute la société. La générosité, même présidentielle, ne suffit pas. Il faut trouver pour lui une pension digne ou une activité adaptée qu’il puisse exercer en attendant de retrouver sa mobilité et la joie de vivre. Car derrière la maison offerte, c’est un homme qui lutte pour sa survie, sa dignité et celle de sa famille.









