Injonoka Nguema Janvier Prince, militaire mécanicien de la Garde Républicaine (GR), vient de décéder à l’hôpital militaire du PK 9 suite à des blessures graves après une tentative d’immolation. Cet incident tragique, qui a attiré l’attention des réseaux sociaux, soulève des questions sur l’état mental du militaire et ses motivations.
Deux vidéos virales ont circulé sur les réseaux sociaux au cours des deux derniers jours. La première vidéo, postée par Injonoka Nguema lui-même, le montre prêtant allégeance au président russe Vladimir Poutine. Dans un discours surprenant et avec un ton évasif, il exprimait son désir d’intégrer l’armée russe. Cette demande inhabituelle, formulée dans un état apparent de confusion, a soulevé des inquiétudes quant à son bien-être mental.
Peu de temps après la diffusion de cette première vidéo, une seconde vidéo est apparue. Celle-ci, filmée par un riverain, montre Injonoka Nguema déambulant dans le noir, gravement brûlé. Dans cette vidéo, il se présente comme membre des effectifs de la Garde Républicaine et mentionne avoir posté une vidéo sur son compte Facebook où il sollicitait de rejoindre l’armée russe.
Ci-dessous, Injonoka Nguema après sa tentative d’immolation et son décès cet après midi
Selon les témoignages, Injonoka Nguema se serait immolé à l’aide d’un matelas enflammé à partir d’une bouteille de gaz. Cette tentative désespérée a causé des brûlures au quatrième degré, des blessures auxquelles il a finalement succombé à l’hôpital militaire.
Des sources proches de l’affaire indiquent que le militaire montrait déjà des signes de déséquilibre mental depuis plusieurs mois. Ce comportement inquiétant n’aurait cependant pas été suffisamment pris en compte, menant à cette issue tragique.
Le décès d’Injonoka Nguema Janvier Prince met en lumière la nécessité d’une attention accrue aux signes de détresse mentale chez les membres des forces armées. Ce drame souligne également les dangers des réseaux sociaux où des actions désespérées peuvent être partagées avec une audience globale, amplifiant les cris de détresse individuels. Les autorités militaires et de santé mentale devront collaborer étroitement pour prévenir de telles tragédies à l’avenir et assurer un soutien adéquat à ceux qui en ont besoin.