Un journal camerounais diffame le Chef de l’État gabonais: la réponse du Magazine Super Star à Camer.b

Par Rhonny Starr Biyong

Dans un article récemment publié par le journal en ligne camerounais Camer.be, intitulé « Gabon : dérive dictatoriale du président Brice Oligui Nguema, » l’auteur a lancé des accusations injustes et malveillantes contre le président de la transition gabonaise, Brice Oligui Nguema. Cet article diffamatoire tente non seulement de ternir l’image de Brice Oligui Nguema, mais il encourage également la désobéissance civile au Gabon. Il est du devoir du magazine Super Star de rétablir la vérité et de défendre l’honneur du chef de l’État gabonais.

L’article de Camer.be commence par faire référence à une citation du président congolais Denis Sassou Nguesso sur le pouvoir, insinuant que Brice Oligui Nguema serait déjà affecté par ses responsabilités. Cependant, il est important de noter que Brice Oligui Nguema est arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’État, qui a été largement salué comme un moyen de restaurer la stabilité au Gabon. En tant que chef de la transition, son objectif est de conduire le Gabon vers des élections démocratiques, non de s’accrocher au pouvoir de manière autoritaire.

L’article de Camer.be critique également la proposition de Brice Oligui Nguema d’instaurer un service militaire obligatoire au Gabon, comparant cette idée à une forme de colonisation. Cependant, cette comparaison est non seulement injuste mais aussi déplacée. De nombreux pays du monde, y compris des démocraties établies comme la France et les États-Unis, ont des programmes de service militaire obligatoire ou de service civique pour renforcer le sens civique des jeunes et la cohésion sociale. L’objectif est de préparer les jeunes à servir leur pays, pas de les soumettre.

L’accusation selon laquelle les forces de l’ordre gabonaises sont corrompues est également infondée. Toutes les allégations de corruption doivent être étayées par des preuves solides. Il est important de se rappeler que la corruption est un problème mondial, et il ne serait pas juste de stigmatiser une seule institution ou un seul pays à cet égard.

Enfin, l’article de Camer.be prétend que Brice Oligui Nguema cherche à éroder les libertés au Gabon en imposant le service militaire obligatoire. Cependant, cela ne tient pas compte du fait que de nombreux pays ont des programmes de service militaire qui coexistent avec des sociétés libres et démocratiques. La formation militaire ne signifie pas nécessairement la suppression des libertés individuelles.

Il est essentiel de reconnaître que chaque nation a ses propres défis et besoins en matière de sécurité nationale. Brice Oligui Nguema a formulé la proposition du service militaire obligatoire dans l’intérêt de la stabilité et de la sécurité du Gabon. Il est injuste de le diaboliser pour cela.

L’article de Camer.be est truffé d’accusations infondées et injustes contre Brice Oligui Nguema, visant à discréditer sa présidence et à semer la confusion parmi le peuple gabonais. En tant que média responsable, il est de notre devoir de promouvoir un débat éclairé et factuel, au lieu de propager des informations tendancieuses. Nous exhortons nos collègues de Camer.be à faire preuve de déontologie et d’éthique journalistique, en évitant de publier des articles diffamatoires qui portent atteinte à l’honneur des personnalités publiques et poussent à la désobéissance civile. La vérité, l’intégrité et le respect des principes journalistiques sont essentiels pour préserver la crédibilité du journalisme camerounais et africain.

Ci-dessous l’article de Camer.be :

‘’Le pouvoir,  a dit le président Sassou Nguesso dans un de ses ouvrages – , peut vous rendre fou, optimiste, ou pessimiste. C’est ce qui arrive déjà au jeune président Brice Oligui Nguema. Le président de la transition gabonaise arrivé au pouvoir par coup d’état, dit-on salutaire, veut déjà se passer comme l’homme providentiel. Il prépare chaque jour son peuple à entrer sur un champ de bataille. Dans un récent communiqué, il a annoncé son intention de vouloir ramener tous les Gabonais à la formation militaire obligatoire. Le service militaire, c’est-à-dire une période d’exercice, passée au service de l’armée. Avec tous les abus que les officiers orchestrent là-bas du fait de leur statut, on voit que le président est en train de livrer les futures enfants du pays à des « basses besognes. »

En France, on parlait de service civique ; l’instauration d’un service civique obligatoire avait été souvent évoquée ;  mais n’a  pu s’imposer de façon déterminante. Selon l promoteurs de telles idées, ce service, permettrait de renforcer à la fois, le sens civique des jeunes et la cohésion sociale afin de les maintenir dans la discipline. Mais beaucoup de parlementaire notamment les socialistes ne l’ont jamais accepté. Aucun pays civilisé ne peut faire de telles propositions aujourd’hui. Brice Oligui ramène les gens dans une colonisation qui ne dit pas son nom. Il est en train de vendre le Gabon. Je crois, c’est une folie. Selon lui, la discipline militaire garantirait l’application de l’éthique dans la société gabonaise. Nous sommes dans l’irrationalité la plus totale. Quel Gabon ? Celui qui existe chez les dieux ou celui que j’ai connu ? En quoi la formation militaire a-t-elle à voir avec l’éthique ?

Les militaires eux-mêmes n’auraient jamais fait de coup d’état s’ils mettaient en valeur l’enseignement appris. La formation dont parle Oligui est la préparation à une soumission totale. Il a été mal conseillé. Éthiquement formé, après son coup d’Etat, il aurait réorganisé une autre élection présidentielle sans dissoudre les institutions. C’est une vraie folie dans ce qu’il y a de plus abjecte. Le problème du Gabon n’est pas à ce niveau. Tout le monde n’est pas appelé à connaître la formation militaire. Il s’agit ici d’une tendance autocratique. Rien ne prouve que la corruption finira. Il est venu pour la transition, qu’il fasse sa transition et qu’il rentre dans la caserne. Voilà l’entrée d’un homme sur le champ de bataille avec toute son armée. Le chemin sera périlleux s’il applique une telle idée. La liberté du Gabonais est désormais arrachée. Le parti unique s’annonce, il n’y a pas de loi, voici le temps où l’opposition la vraie opposition doit se lever pour faire barrière. Pour respecter la loi, on n’a pas besoin de la formation militaire puisque les militaires n’ont, en aucune façon, respecté la loi.

Les policiers qui ne sont pas loin de ta formation militaire pourtant, ce sont des véritables gangrènes de la société gabonaise. Ils rackettent la population et tous les étrangers qui œuvrent dans ce pays. Tenter d’envoyer les militaires dans la rue assurer le contrôle ; ce sera la catastrophe sur le plan éthique, ils sont plus corrompus que n’importe qui parce plus pauvres. Les disciplines et les valeurs, impliquent l’éducation, les ministres et les militaires qui sont en prison, n’ont-ils pas été éduqués ou formés ? Les valeurs s’inculquent par l’éducation, pas par la formation militaire, c’est un sophisme. Il est impératif de laisser à chacun sa liberté de choisir. Brice Oligui est tenu de savoir que le Gabon ne lui appartient pas, il est venu, il passera. Qu’il ne vienne pas déranger les gens avec sa tenue militaire.

Le Gabon n’est pas un pays en guerre, le Gabon n’a pas de menace de guerre, c’est le pays le plus protégé de l’Afrique et le plus sécurisé ; aucun pays de l’Afrique ne peut accepter le Gabon dans l’instabilité parce que tous les continents se sont fixé rendez-vous au Gabon. Je crois que le président a confondu l’éthique, l’éducation et la formation militaire, il fait l’amalgame. Tout le monde ne peut pas faire l’armée, tout le monde n’a pas besoin de savoir ce qui se passe là-bas. Il y a des personnes faites pour cela. C’est un couteau à double tranchant et un jour ou l’autre cela peut se retourner contre lui. Les militaires n’ont jamais été des gens normaux. Leur calme apparent n’est qu’un calme qui précède la tempête. Il s’agit d’aller apprendre le Gabonais à être doublement violent. Puisque dans sa vie de tous les jours, il l’est déjà. Il est inévitable parce que les bandes organisées vont se former. Les exactions continuent même pour ceux-là qui ont fait cette formation, à plus forte raison celui qui sera de passage.

L’homme militaire reste l’homme militaire ;  il est d’avis qu’ils sont vigoureux partout, il leur manquera nettement cette diplomatie qui fait un homme d’Etat. Oligui a passé des années auprès des chefs d’Etat, mais il est en train de jouer comme le général qui se perd déjà sur le champ de bataille. Qu’est-ce qu’un enseignant ira faire dans une formation militaire. La formation militaire est par essence une formation physique violente. Il faut être sélectif. Beaucoup de pays de l’Afrique centrale envoient  certaines sections comme les impôts dans le service militaire à la sortie, mais la gabegie financière que ces agents  font dans le cadre de leur service est retentissante. On attend des vraies réflexions sur les questions importantes du Gabon, aucun pays aujourd’hui dans le monde ne peut éradiquer la corruption ;  on peut parler de volontariat ou de l’armée de métier. Le service militaire obligatoire est un projet inopportun, je dirai même un  projet machiavélique. Maintenant à la société civile, à la jeunesse gabonaise concernée par cette idée, de ne pas avoir peur, de se lever et ne pas accepter ce projet. Ce ne sont pas les militaires qui font une république. C’est le peuple. C’est parce qu’ils avaient des armes, qu’ils ont pris le pouvoir. Ce n’est pas éthique. Ce n’est pas avec les armes qu’on enseigne l’éthique ou la discipline. C’est à l’école, c’est le système éducatif gabonais qu’il faille reformer.’’

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