Un entrepreneur gabonais perd son épouse et son honneur : la SEEG lui doit 800 millions

L’Agence Ndougou, entreprise spécialisée dans les prestations pour la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), se trouve aujourd’hui en grande difficulté. Malgré les services rendus, la SEEG, doit à cette société 800 millions de francs CFA. Ce montant représente une dette accumulée sur près de cinq ans.

La non-rémunération de cette facture a eu des répercussions catastrophiques pour l’entrepreneur et son entreprise. Faute de paiement, l’Agence Ndougou a dû fermer ses portes, entraînant la perte de ses bureaux et mettant fin à l’emploi de ses salariés. La situation est d’autant plus tragique qu’un des employés, malade, est décédé, et l’entrepreneur n’a pas pu lui apporter l’aide nécessaire.

Sur le plan personnel, l’entrepreneur a aussi payé un lourd tribut. La mère de ses enfants est décédée dans des circonstances aggravées par le stress financier. La dette de la SEEG ne se limite donc pas à une simple question de chiffres, elle englobe des drames humains et familiaux.

Pour espérer redresser la situation, il est impératif que la SEEG commence à rembourser cette dette, même par tranches de 50 millions de francs CFA par mois. Cela permettrait à l’entrepreneur de s’acquitter de ses dettes, de retrouver une certaine stabilité financière et de restaurer sa dignité.

La situation de l’Agence Ndougou est un exemple poignant des défis auxquels font face les entrepreneurs gabonais. Il est crucial que des mesures soient prises pour éviter de tels drames à l’avenir et pour soutenir les initiatives locales, afin qu’elles puissent prospérer dans un environnement plus favorable et juste.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *