Dans un discours enflammé et poignant, Bob Mengome, connu sous le matricule 212 et se qualifiant de « candidat à la mort » et de « loup solitaire », a lancé un avertissement sévère contre les tendances xénophobes et les incitations à la haine qui prennent racine au Gabon. En revenant sur l’histoire récente et en comparant la situation actuelle à des événements tragiques du passé, Mengome tire la sonnette d’alarme sur les dangers qui menacent l’unité nationale.
Mengome rappelle que, dès 2009, suite à la mort d’Omar Bongo, des propos xénophobes ont commencé à émerger. Il évoque des figures comme Guy Nzouba Ndama, qui, selon lui, tenait des discours excluant systématiquement le peuple Fang, créant des tensions au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Il mentionne également Patience Dabany, qui aurait prophétisé un avenir sombre pour les Fang du Gabon pendant la campagne de 2009, et un conseiller de la présidence sous Ali Bongo, qui aurait tenu des propos similaires.
Le ‘’loup solitaire’’ met en lumière le cas de Wilfried Okoumba, , qui aurait appelé à un génocide contre les Fang, sans que les autorités n’interviennent. Il dénonce également les récentes déclarations de Philippe Wazangoye, qui aurait insulté la communauté Fang du Gabon en soutenant des propos discriminatoires.
Ci-dessous, Philippe Wazangoye et Wilfried Okoumba , deux extrémistes tribalistes attisant la haine ethnique au Gabon et compromettant les valeurs respectables du peuple de leur province.
Bob Mengome fait un parallèle avec le génocide rwandais, initié par des discours haineux diffusés par Radio Mille Collines, pour souligner la gravité de la situation. Il affirme que les propos haineux contre les Fang sont encouragés par un groupe d’extrémistes qui considère le Gabon comme leur propriété exclusive, et qui veulent écarter tout dirigeant ayant des affiliations avec les Fang.
Il appelle à une prise de conscience et à une action immédiate contre cette xénophobie grandissante. Pour Bob Mengome, il est impératif de dénoncer ces discours pour éviter que le Gabon ne plonge dans une guerre ethnique similaire à celle du Rwanda.
‘’Matricule 212’’ se dresse comme un défenseur farouche de l’unité et de l’indivisibilité du Gabon. Son message est clair : il faut dire non à la xénophobie et à la haine, et œuvrer pour un Gabon uni où toutes les communautés vivent en harmonie. Il exhorte les autorités et les citoyens à se mobiliser contre les discours de haine et à protéger la paix et l’unité nationale.