Dans un récit glaçant de vérité, l’ancien Sénateur Didier François Essaghe Evina dénonce avec vigueur le pillage insensé des richesses naturelles de l’Okano, au Gabon. Sous le regard complice des autorités locales, un sujet camerounais nommé Lema Dominique opère en toute impunité, pillant sans vergogne l’or et les diamants, ressources vitales de cette région.
Le tableau est sombre et alarmant : des orpailleurs illégaux sèment le chaos dans le canton Doumandzou, exploitant les richesses du sous-sol sans aucune entrave. Les autorités semblent désarmées, voire complices, face à ce fléau qui gangrène la région. L’implication de Lema Dominique, présenté comme le chef d’orchestre de ce vol organisé, est d’autant plus scandaleuse.
Ce dernier agit en véritable seigneur de la guerre, s’appropriant les gisements de diamants avec une insolence déconcertante, sous les yeux complaisants de certains cadres locaux. Pire encore, il se vante ouvertement de corrompre les autorités judiciaires, militaires et politiques, faisant fi de toute morale et de tout respect pour la loi.
Des orpailleurs clandestins dans l’Okano .
Ci-dessous , l’or extrait du sous-sol Doumandzou, dans le département de l’Okano.
Les tentatives pour le traduire en justice semblent vaines, sa puissance financière lui assurant une immunité quasi-totale. Même l’intervention des forces militaires en provenance de Libreville s’est soldée par un échec, laissant Lema Dominique revenir avec arrogance sur les lieux de ses méfaits, convaincu que l’argent peut tout acheter.
La complicité de la « Déesse de Douala » dans les activités illicites de Lema Dominique jette une lumière crue sur l’ampleur du réseau de corruption qui gangrène la région. Cette association malsaine, sous le couvert de la société Nalys Gold, démontre l’étendue du désastre et l’urgence d’agir.
L’Okano, autrefois terre promise, est désormais le théâtre d’un pillage éhonté orchestré par des individus sans scrupules. La population locale est la première victime de cette rapine, tandis que les ressources volées sont investies hors des frontières gabonaises, accentuant le préjudice subi par la communauté.
Il est temps que la lumière soit faite sur ces pratiques criminelles et que les responsables de ce pillage soient tenus pour compte devant la justice. L’avenir de l’Okano et de ses habitants en dépend. L’indifférence n’est plus une option ; il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Source Peupleinfos.com