Un an de Transition : Geoffroy Foumboula brise le silence – « l’heure est venue de dire STOP!  »

Nommé pour représenter la société civile, Foumboula Libeka a tenu à rappeler les valeurs et les principes qui guident son engagement. Il a affirmé qu’il n’a jamais été tenté par les compromissions faciles, refusant de vendre son intégrité pour obtenir un poste. « Je n’ai jamais été affamé, jamais opportuniste, jamais kounabéliste », a-t-il insisté, dénonçant ceux qui trahissent les idéaux qu’ils sont censés défendre pour des avantages personnels.

Dans sa critique, il a pointé du doigt la forte présence des politiques issus du régime déchu au sein des organes de la transition. Selon lui, ces individus, qui ont longtemps manœuvré dans l’ombre sous le règne d’Ali Bongo, continuent d’influencer négativement les décisions actuelles. Foumboula Libeka a souligné que ces responsables se dédouanent en faisant d’Ali Bongo le bouc émissaire de tous les maux du pays, tout en refusant d’assumer leurs propres responsabilités. Il a averti que si ces erreurs persistent, elles pourraient de nouveau plonger le Gabon dans le chaos.

Foumboula Libeka a également dénoncé les irrégularités entourant la campagne pour le référendum, soulignant que la loi est claire : aucune propagande électorale ne peut être menée sans un arrêté officiel du Ministre de l’Intérieur. Cependant, certains membres du gouvernement et du parlement ont ignoré cette exigence, menant campagne sans fondement juridique et piétinant ainsi les règles en vigueur. Il a appelé à un retour à l’intégrité et à la rigueur dans l’application des lois, avertissant que sans cela, la transition ne sera qu’une nouvelle opportunité pour certains de s’enrichir aux dépens des institutions du pays.

Dans une prise de position courageuse, Geoffroy Foumboula Libeka a lancé un appel à l’action, exhortant ses collègues à soutenir sincèrement le Président de la transition, qu’il décrit comme un homme animé par une véritable volonté de transformer le Gabon. Cependant, il a insisté sur le fait que cet accompagnement doit se faire dans le respect des valeurs et des principes, et non en reproduisant les pratiques du passé. « Cela doit cesser », a-t-il martelé, se déclarant prêt à quitter ses fonctions si nécessaire pour rester fidèle à ses convictions. Son message est clair : le Gabon doit définitivement tourner la page sur ses vieux démons pour construire un avenir meilleur.

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