Ah, le PDG… ce parti qui depuis près de 60 ans donne des cours magistraux sur l’art de se maintenir au pouvoir, de piller le pays et de nous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Eh bien, surprise ! Le premier arrondissement de Ntoum vient de leur rappeler que le peuple n’est pas un meuble que l’on peut déplacer à sa guise.
La coalition explosive formée par l’UN, l’UDB, l’UPR et l’indépendant Pierre J. NSALA ONDONG a décidé de répondre au PDG avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine : « Mensonger ! D’un autre temps ! » Les mots sont lâchés. Selon eux, prétendre représenter la majorité à Ntoum, c’est comme dire que les Girafes savent nager : c’est ridicule, mais ça fait bien rire certains… jusqu’au ridicule total.
Et que dire de la fameuse Camelia Ntoutoume, ministre de l’Éducation nationale, qui avait récemment juré qu’elle était « indéboulonnable » grâce à sa proximité avec le chef de l’État… Proximité ou simple bricolage politique pour ne pas quitter le navire PDG ? Le peuple gabonais, lui, a ri… jaune. Car prétendre éduquer une nation tout en essayant de tricher au quotidien, c’est un talent… mais certainement pas un acte de bravoure.
A gauche , Camelia Ntoutoume entourée de Pdgistes, à droite , la coalition explosive formée par l’UN, l’UDB, l’UPR et l’indépendant Pierre J. NSALA ONDONG
Le jour du scrutin du 27 septembre, le spectacle fut à la hauteur de la réputation du PDG : irrégularités flagrantes, tricheries à ciel ouvert… Bref, un remake d’un mauvais film de comédie politique que nous connaissons tous depuis six décennies. Mais cette fois, la population ne s’est pas laissée berner. Elle réclame la vérité, la transparence et, osons le dire, un peu de décence.
La coalition a donc lancé un message clair : « Ntoum n’appartient pas au PDG, encore moins à leurs familles. Il appartient aux Gabonais ! » Et pour ceux qui ont l’oreille dure, c’est répété trois fois pour bien marquer : non, le peuple ne veut plus de vous !
En conclusion, ce n’est pas seulement un combat électoral. C’est un combat citoyen, une tentative de montrer au PDG et à ses petits amis que la démocratie n’est pas un buffet où l’on se sert à volonté, mais un principe qu’il faut respecter… même pour ceux qui se croient indéboulonnables.
Et le PDG dans tout ça ? Toujours fidèle à lui-même : tentant de s’accrocher comme un vieux lierre aux branches du pouvoir, oubliant que parfois, même le lierre finit par tomber… sous les éclats de rire du peuple.
