Ce n’est plus une question de politique, c’est une trahison. Hier porteurs du drapeau de la résistance, certains activistes se sont aujourd’hui transformés en relais pour défendre ceux qui ont pillé le pays. S’allier aux ennemis n°1 des Gabonais ceux qui ont ruiné les hôpitaux, laissé les écoles à l’abandon et vendu nos ressources n’a qu’un nom : trahison.
Ces activistes ont privilégié l’argent et la posture au détriment de la nation. Ils acceptent des millions, des privilèges et des promesses de retour en arrière, et en échange retournent leur colère contre les autorités qui, en deux ans, ont tenté de remettre le pays sur pied. C’est inadmissible, indigne et dangereux.
Qu’on se le dise clairement : ce genre d’arrangement dans le cadre d’une procédure de libération temporaire n’a rien d’exceptionnel. Dans toutes les affaires de ce type, le ministère public peut demander des garanties, qu’elles soient matérielles ou financières, avant d’envisager un quelconque assouplissement. Rien d’illégal, rien de scandaleux.
Ce qui l’est, en revanche, c’est la fuite savamment orchestrée de cette vidéo. Une manœuvre signée du clan Bongo lui-même, qui tente désespérément de mettre la pression sur les nouvelles autorités dans l’espoir de récupérer ses avoirs saisis par la justice gabonaise. Peine perdue ! Le stratagème est grossier et ne trompera personne. Le peuple gabonais a trop souffert pour retomber dans les filets de ses anciens bourreaux.
Le véritable combat du peuple gabonais n’a jamais été pour des intérêts personnels ni pour des places dorées. Il a été pour la justice, pour la dignité et pour la fin d’un système qui transformait l’État en butin. Ceux qui aujourd’hui prennent la défense du clan Bongo trahissent les morts, les oubliés, les travailleurs et les parents qui ont perdu l’espoir. Ils se font complices des mêmes réseaux qui ont organisé pillage et répression.
Face à cette forfaiture, le silence des alliés politiques et le mutisme public de certains leaders deviennent un luxe coupable. On ne peut rester muet pendant que la voix du peuple est marchandée. L’heure n’est pas aux postures ni aux calculs. L’heure est à l’unité, à la clarté et à l’action civique.
Le Magazine Super Star appelle tous les Gabonais à se mobiliser :
• Refuser la manipulation et dénoncer publiquement ceux qui vendent l’avenir du pays.
• Soutenir les institutions qui protègent la souveraineté nationale, sans céder aux campagnes de déstabilisation financées de l’étranger.
• Exiger explications, comptes et sanctions pour toute collusion prouvée entre activistes et ennemis du Gabon.
• Se rassembler pacifiquement partout dans le pays pour montrer que la nation ne se laisse pas acheter.
Ceux qui pensent déstabiliser le Gabon par l’argent et la calomnie se trompent : la force du pays réside dans son unité civique. Mobilisons-nous non pour un homme, mais pour la République, pour la justice réparatrice, pour la mémoire des victimes, pour l’avenir des enfants gabonais.
La trahison a un visage. Il est temps de le nommer, de le condamner et de le marginaliser. Ne laissons pas une poignée d’opportunistes faire dérailler ce que des générations ont construit. Debout, Gabonais. Défendons notre pays.












