Dès le départ, il convient de reconnaître que sous la gestion de la Ministre Camelia NTOUTOUME LECLERCQ, le Ministère de l’Éducation Nationale a réussi à éviter les grèves et autres mouvements de mécontentement. Cependant, il est indéniable que depuis plus d’un mois, des images et vidéos circulant montrent les conditions d’apprentissage difficiles dans plusieurs établissements publics.
En effet, une photo du lycée de Mikolongo, montrant des élèves de 6ème et de 5ème réclamant des toilettes fonctionnelles, a indigné la population gabonaise. Comment expliquer qu’après les vacances et à la rentrée administrative, les chefs d’établissement n’ont pas pris la peine de nettoyer les locaux ni de vider les fosses septiques ? En dehors de Mikolongo, une vidéo récemment devenue virale sur les réseaux sociaux montre les élèves du lycée Jean Baptiste OBIANG ETOUGHE de Sibang, au PK9, assis à même le sol ou debout dans une salle de classe surpeuplée. Dans une autre vidéo, relayée par des confrères journalistes, on évoque le manque de professeurs de sciences au lycée d’application Nelson MANDELA. Toutes ces images, vidéos, reportages et articles de presse soulèvent de nombreuses questions. Pourquoi ces problèmes surgissent-ils précisément à la veille du référendum ? Qui cherche à nuire aux actions du Président de la Transition en faveur de l’Éducation Nationale ?
Grâce à l’impulsion du Président de la Transition, Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, une enveloppe de 1 milliard de francs CFA a été allouée aux chefs d’établissement du Gabon pour pallier, dans une certaine mesure, les problèmes d’entretien. De plus, la Ministre Camelia NTOUTOUME LECLERCQ a parcouru le pays pour distribuer des manuels scolaires produits localement, offerts gratuitement par le Président et le CTRI. La question qui se pose est donc la suivante : qui est responsable du nettoyage des établissements publics ? Les chefs d’établissement ou bien la tutelle, représentée par la Ministre ? Qui a intérêt à attiser les tensions au sein du secteur de l’Éducation Nationale ? Que les prétendus soutiens du Président de la Transition, agissant discrètement depuis le palais du bord de mer, dans les institutions ou l’administration, cessent de semer le trouble dans le secteur de l’éducation. En cherchant à provoquer des mouvements de mécontentement, ils ne font que fragiliser la Transition et le CTRI. Si des troubles éclatent dans l’Éducation Nationale, les opposants au référendum en tireront parti. Alors, à qui profite réellement cette situation ?
Affaire à suivre…