Dans un mouvement sans précédent, Oligui Nguema, après avoir considérablement réduit les salaires des nouveaux députés, impose une nouvelle réalité politique. Les hauts fonctionnaires nommés au sein des grandes institutions se voient désormais contraints de mettre un terme à toute activité liée à leurs anciennes fonctions au sein des partis politiques, syndicats et associations.
Cette décision, soutenue par la législation en vigueur, vise à assurer une totale impartialité dans l’exercice de leurs responsabilités actuelles. Les salaires amoindris ont été acceptés sans grande résistance, mais cette nouvelle mesure pourrait provoquer des remous au sein des leaders politiques, syndicaux et associatifs.
Les présidents de partis politiques, syndicats et associations se voient ainsi contraints de céder leurs positions et de cesser toute activité liée à leurs structures respectives. Cette restriction, bien que justifiée par la nécessité d’éviter tout conflit d’intérêts, suscite des inquiétudes quant à l’influence et à la visibilité de ces leaders sur la scène politique nationale et internationale.
Certains estiment que cette décision pourrait les priver de leur pouvoir d’influence pendant la transition et les scrutins à venir, les reléguant ainsi à l’ombre de la politique actuelle et future. Des réactions vives sont à prévoir, avec des démissions potentielles de ceux qui refusent de renoncer à leur influence au sein de leurs entités respectives.
La restructuration radicale orchestrée par Oligui Nguema semble être un tournant majeur dans le paysage politique, suscitant des débats houleux quant à l’équilibre entre impartialité institutionnelle et maintien de l’influence politique des leaders. Les prochains jours révéleront l’ampleur des répercussions de cette décision sur la stabilité politique du pays.