Depuis l’arrivée au pouvoir du Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon est confronté à une montée alarmante des tensions ethniques, particulièrement dirigées contre l’ethnie Fang originaire de la province du Woleu-Ntem. Malgré le fait que le président lui-même soit partiellement issu de cette communauté, des activistes alimentent une dangereuse vague de stigmatisation à travers les réseaux sociaux.
Dans son discours du Nouvel An, le Président a lancé un appel vibrant à tous les Gabonais pour un sursaut patriotique afin de contrer la montée des clivages ethniques et des mouvements séparatistes. Il a souligné la nécessité de mettre en avant l’intérêt national et a mis en garde contre les conséquences néfastes de la division.
Ce discours intervient à un moment où des individus tels que Wilfried Okoumba et bien d’autres, malveillants et tapissant dans l’ombre, propagent activement de l’hostilité envers la communauté Fang. Le Président a également plaidé en faveur du renforcement de l’arsenal judiciaire pour dissuader de telles attitudes hostiles.
Malheureusement, ces propagateurs de discours toxiques continuent de dépeindre les Fang comme une communauté tribaliste, les présentant comme une menace à la cohésion nationale et les accusant d’ambitions politiques démesurées. Cette fausse représentation vise à diaboliser les Fangs, incitant le reste de la population gabonaise à se dresser contre eux.
Cette stigmatisation n’est pas nouvelle, avec des incidents passés laissant des cicatrices profondes, comme les déclarations choquantes d’un leader politique affirmant que « les Fangs étaient la cause du mal gabonais ». Des slogans tels que « tout sauf les Fangs » ont également été promus, une doctrine honteuse défendue par des intellectuels et hommes politiques cherchant à exclure les Fangs de toutes les sphères du pouvoir.
Le fait que le président actuel soit de la même ethnie semble aggraver cette stigmatisation, atteignant des niveaux alarmants. Il est impératif de mettre fin à ce mouvement de haine, car les conséquences de telles divisions ethniques sont imprévisibles et potentiellement dévastatrices pour la stabilité et l’unité nationale.
Il est temps que la société gabonaise rejette cette rhétorique toxique et travaille collectivement vers l’éradication de la stigmatisation ethnique. Les médias, les leaders d’opinion et la population en général ont un rôle crucial à jouer dans la promotion de la compréhension mutuelle, de la tolérance et de l’unité nationale. La diversité ethnique du Gabon doit être célébrée plutôt que diabolisée, car c’est dans cette diversité que réside la véritable force de la nation.