Après l’annonce de l’ouverture d’une enquête par Libreville suite à la décision de l’ONU de retirer les casques bleus gabonais en mission en Centrafrique accusés d’exploitation et d’abus sexuels, les autorités gabonaises viennent de nouveaux de réagir de façon indirecte en soutenant leurs hommes par le canal d’un média proche de la Présidence de la République pour qualifier l’acte de l’ONU comme arbitraire et cela , après que certains compatriotes aient eu le courages de le faire bien avant elles .
En effet, selon nos confrères de MEDIA241, 15 soldats français du contingent de l’opération SANGARI avaient été accusés d’avoir obtenu des fellations et d’avoir uriné dans la bouche d’enfants mineurs en Centrafrique en 2013, ces derniers n’avaient pas été sommés de quitter la Centrafrique malgré la multitude des témoignages des jeunes victimes , bien au contraire, la justice française avait conclu à un non-lieu sur cette affaire .
MEDIA241, la ‘’voix de son maitre’’ s’interroge alors sur la décision de l’ONU de retirer l’armée gabonaise de Centrafrique quand on sait que selon ce média ‘’ Depuis 2016, des accusations d’abus sexuels contre les différents contingents n’ont jamais conduit au retrait d’un quelconque pays. Dans le cas où elles sont avérées, elles doivent être condamnées. Les accusations d’abus sexuels dont il est question concernent-elles tous les 450 soldats gabonais ? Pourquoi jeter l’opprobre sur tout un pays qui a fait plus que n’importe quel autre sans contrepartie aucune ?
Pour les autorités gabonaises, ‘’ Ses soldats méritaient mieux comme traitement de la part de l’ONU’’.
GABON D’ABORD :
Bravo à tous les compatriotes qui ont eu à soutenir nos hommes dès l’annonce de cette information.