Dans une certaine presse, le tout nouveau Directeur Général de SETRAG, Christian Magni semble avoir été jeté à la vindicte populaire à cause des raisons qui seraient liées à son Ethnie, une cabale qui prendrait sa source au sein même de son entreprise.
Parmi les entreprises gabonaises qui ont réussi à stabiliser leurs activités face à la pandémie du Covid19 et malgré ses énormes besoins en ressources, SETRAG a enregistré une hausse de 27,2% de volume global des marchandises transportée, soit 6,7 millions de tonnes malgré une baisse drastique du nombre de passagers transportés (-58,4%), une situation liée aux mesures barrières de lutte contre le Covid-19.
Sur tout un autre plan, les différentes prestations de SETRAG ont généré un chiffre d’affaires de 66 milliards de FCFA, une hausse de 13,8% évalué à la même période en 2019.
Comment comprendre qu’avec des statistiques aussi élogieuses qui en disent long sur la bonne gestion de la société depuis l’arrivée de son nouveau Directeur Général, ce dernier fasse l’objet d’un procès d’intentions savamment organisé au sein même de son entreprise ?
Selon certaines sources, on récriminerait à monsieur Christian Magni son appartenance à la même ethnie que Leod-Paul Batolo, l’Administrateur Directeur Général de la COMILOG. Pour mieux détruire l’image de ce dernier et créer la confusion au sein de son personnel, Christian Magniest également accusé de préparer une procédure qui devrait aboutir au licenciement de certains cadres de l’entreprise, des allégations insidieuses que dénonce la Direction Générale de SETRAG.
Face à cette situation qui n’est pas très loin de celle qu’a vécue dernièrement un patron d’une société de fabrication de lubrifiants basée à Port-Gentil, il y a lieu aujourd’hui d’interpeler les plus hautes autorités de la république sur cette montée du tribalisme au sein ses entreprises gabonaises, un réel danger pour la cohésion nationale.