Dans un retentissant coup de tonnerre politique, la Cour constitutionnelle de la transition a émis une déclaration fracassante, annulant la nomination controversée de Marie-Madeleine Mbourantsouo en tant que Présidente honoraire de la Cour constitutionnelle. La décision, rendue publique le 1er février 2024, met en lumière des vices de procédure, de forme et de fonds entachant la délibération du 2 septembre 2023 qui avait accordé cet honorariat à Mbourantsouo.
Les motifs invoqués par la Cour constitutionnelle de la transition sont aussi choquants qu’inattendus. En premier lieu, des irrégularités de procédure ont été pointées du doigt, jetant ainsi un doute sérieux sur la légitimité du processus de nomination. La Cour a souligné que la délibération en question ne figurait nullement au rang des minutes du greffe de la Haute Juridiction, suggérant une opacité délibérée dans la manière dont cette décision a été traitée en interne.
De plus, des vices de forme ont été identifiés, remettant en question la validité même de la délibération du 2 septembre 2023. Ce scandale juridique pourrait ébranler la confiance du public dans le système judiciaire, exposant une faille majeure dans les processus de prise de décision au sein de la Cour constitutionnelle.
Les critiques ne manquent pas de souligner que la déclaration de la Cour met en lumière des préoccupations fondamentales concernant la légitimité de la nomination de Marie-Madeleine Mbourantsouo. En tant que personnalité controversée au sein de la sphère politique gabonaise, Mbourantsouo a déjà été la cible de nombreuses critiques pour son rôle présumé dans des affaires litigieuses et son lien étroit avec le régime en place.
Cette annulation spectaculaire ne concerne pas seulement Marie-Madeleine Mbourantsouo, mais également Louis Angué, qui avait été nommé Juge honoraire de la Haute Juridiction le même jour. Les deux personnalités voient ainsi leur statut d’honoraires révoqué de manière abrupte, suscitant des questions sur la véritable nature de ces nominations et sur les motivations qui les ont guidées.
La Cour constitutionnelle de la transition a clairement exprimé que la délibération litigieuse est non seulement nulle mais également non avenue, jetant ainsi une ombre majeure sur la crédibilité de la Cour et laissant le public perplexe quant à la stabilité du système judiciaire gabonais.
Cette déclaration tonitruante de la Cour constitutionnelle de la transition promet de secouer les fondations du pays, remettant en question la transparence, la légitimité et l’intégrité du processus de nomination au sein de l’institution. La controverse qui entoure cette affaire risque de laisser des cicatrices profondes dans le paysage politique gabonais, mettant en lumière la nécessité urgente d’une réforme judiciaire sérieuse et transparente.