L’arrivée au pouvoir des militaires, sous la direction du général Brice Clotaire Oligui, a suscité un élan d’espoir parmi les Gabonais, qui aspiraient à la fin des coupures d’eau et d’électricité dans le pays. Les premiers discours du chef, mettant l’accent sur les coupures récurrentes et les factures exorbitantes, semblaient promettre un changement bienvenu. Cependant, malgré ces attentes, la situation reste inchangée, voire aggravée par les conditions météorologiques actuelles et la persistance des coupures d’électricité.
La canicule qui sévit actuellement aggrave la situation déjà précaire des coupures d’électricité et d’eau, alimentant un sentiment de colère populaire envers la SEEG, le seul fournisseur d’électricité et d’eau au Gabon. Récemment à Libreville, un acte de vandalisme contre un véhicule de la SEEG, probablement lié à ce sentiment de colère.
A Tchibanga il y a quelques jours, une ancienne gradée de la police nationale gabonaise et sa petite-fille, ont trouvé la mort probablement à cause de l’inhalation de fumées toxiques émanant d’un groupe électrogène laissé en marche toute la nuit. Cette situation dévastatrice a mis en lumière les tensions sous-jacentes exacerbées par les coupures d’électricité, particulièrement dans un contexte de chaleur extrême.
Le vandalisme dirigé contre les biens de la SEEG et la montée de la haine envers ce fournisseur d’électricité et d’eau mettent en évidence l’urgence d’une action. Les nouvelles autorités, qui avaient promis de résoudre ce problème crucial, sont maintenant appelées à redoubler d’efforts pour trouver une solution définitive aux coupures d’électricité et d’eau, et ainsi éviter que la haine ne se transforme en actions encore plus violentes.
Le corps de l’une des victimes transporté par les pompes funèbres et à gauche , le groupe électrogène soupçonné d’avoir causé la mort des deux personnes .
Ci-dessous , la colère était perceptible sur le visages de la population
La SEEG se retrouve au centre d’une tempête médiatique et sociale, accusée non seulement de défaillances techniques, mais également de négligence ayant entraîné des pertes humaines tragiques. Les Gabonais exigent des mesures immédiates pour remédier à cette crise qui menace non seulement leur confort quotidien, mais aussi leur sécurité et leur vie même.
Il est impératif que les autorités prennent des mesures décisives pour restaurer la confiance du peuple gabonais dans le système énergétique du pays. La SEEG doit être tenue responsable de ses actions, et des garanties doivent être mises en place pour empêcher que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.
En cette période de chaleur torride et de colère bouillonnante, le Gabon attend des réponses concrètes et des actions immédiates de la part de ses dirigeants. La survie et le bien-être de sa population en dépendent.