L’arrestation-surprise de Bob Wilfried Saba Okouyi a provoqué un véritable boum à la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), mais au lieu de découvrir un trésor caché, les enquêteurs ont mis la main sur un vrai casse-tête digne d’un épisode de série policière. Les employés de la SEEG, peut-être inspirés par l’arrestation récente de la Young Team de la présidence, ont décidé de briser le silence et de dévoiler des secrets croustillants : une mafia bien planquée et des détournements de fonds qui donneraient des complexes à la bande à Noureddine Bongo.
Compteurs d’électricité que les agents de la SEEG semblent avoir un talent inné pour les faire disparaître tout en prétendant les installer.
Ils prétendent que Bob Wilfried Saba Okouyi a été victime d’un complot interne, mais ils sont tous unanimes pour affirmer que la SEEG a sérieusement besoin d’un grand coup de balai. La corruption, les magouilles, et même le vol de compteurs d’électricité sont monnaie courante au sein de l’entreprise. On se demande parfois si certains employés ne se prennent pas pour des super-héros, car ils semblent échapper aux sanctions grâce à leurs petits arrangements secrets avec la hiérarchie : une véritable Ligue de la Corruption, pourrait-on imaginer.
Le siège de la nébuleuse SEEG
La SEEG, autrefois le fier vaisseau amiral de l’énergie et de l’eau au Gabon, ressemble désormais à un navire en eaux troubles. La corruption et la mauvaise gestion provoquent des vagues tellement énormes qu’on se croirait dans un film catastrophe hollywoodien. Il est grand temps de mettre en place un audit digne de ce nom pour éclairer ces allégations et rétablir la confiance du public. La SEEG doit redevenir une entreprise modèle et montrer qu’elle est plus transparente qu’un verre de Gin servi à un ministre.
Source Mediapost