Samedi 23 aout 2020, Madeleine Berre, ministre native de la ville de Lambaréné qu’accompagnait le gouverneur du moyen Ogooué est venue constater l’étendu de l’altération des barres de protection du pont Isaac et lancer leurs réfections quelques jours après le décès tragique d’un proviseur sur cette passerelle.
Une scène qui ressemble macabrement au spectacle auquel le peuple gabonais avait assisté lorsque les membres du gouvernement sont également allés constater les dégâts sur le pont Nomba, à l’entrée de la commune d’Owendo et attaquer leurs raccommodages juste après que deux compatriotes aient perdu la vie dans les mêmes conditions.
Faut-il attendre qu’autant de sang coule pour réhabiliter nos ouvrages qui datent d’une autre époque?
Prendre en charge sur instruction des plus hautes autorités l’entièreté des obsèques des personnes décédées lors de ces drames est une fuite en avant, de la pure comédie politique, car le rôle de l’Etat dans ses tâches régaliennes est notamment de prévoir afin d’éviter que ce type de tragédie ne survienne.
De qui se moque-t-on à la fin ?
