Au cœur de la transition politique au Gabon, des entreprises telles que Pharmagabon continuent de faire régner l’oppression et le mépris envers leurs employés gabonais, mettant ainsi en lumière des violations flagrantes des droits des travailleurs, des cas de harcèlement en milieu professionnel et des atteintes à l’honneur des individus.
Pharmagabon, leader de la distribution pharmaceutique au Gabon depuis un demi-siècle, est dirigé par Eloïse Chambrier, fille d’un ancien baron du régime d’Omar Bongo. Elle est secondée par un groupe d’expatriés agissant en tandem pour maintenir une oppression insoutenable sur les employés locaux, et ce, en toute impunité.
À la tête de cette bande d’oppresseurs se trouve la toute-puissante Ivoirienne Désirée Lorougnon, considérée comme la véritable patronne de l’entreprise. Elle est accompagnée du béninois Wallis Sewavi, chef du service exploitation, dont les actions abusives ont conduit à de nombreux licenciements injustifiés, à des actes de maltraitance, et à diverses formes de harcèlement, poussant certains employés gabonais à démissionner pour échapper à ces humiliations.
Une des nombreuses gréves organisées par les salariés de Pharmagabon qui n’ont jamais eu de suite .
Un autre acteur clé de cette entreprise est le directeur administratif et financier, Fotso Fabrice, un ressortissant camerounais. Pourtant, Pharmagabon affiche dans sa charte des engagements sociaux visant à réduire la pauvreté et à garantir que ses employés travaillent dans le respect des normes éthiques du groupe, telles que décrites dans le Code de Conduite des Affaires. Ces promesses semblent bien loin de la réalité quotidienne des employés gabonais qui subissent des traitements inhumains et sont humiliés, rappelant les temps de l’esclavage.
Plusieurs cas de victimes témoignent de cette injustice. Agnès Clotilde, une citoyenne gabonaise dévouée à Pharmagabon pendant 14 ans, a été licenciée après un incident avec le sulfureux Wallis, le chef du service d’exploitation. Une photo d’elle a été affichée à l’entrée de l’entreprise, la stigmatisant injustement. Malgré des démarches juridiques, aucune justice n’a été rendue.
Agnès Clotilde avec à droite, une photo d’elle a été affichée à l’entrée de l’entreprise, la stigmatisant injustement.
Abadiet Louembet George Steeve, délégué du personnel, a également été poussé à démissionner après 11 ans de service. Son rôle consistait à défendre les droits des employés, ce qui a fait de lui un ennemi des dirigeants de Pharmagabon. La société traite son personnel de manière inhumaine, et il préféra démissionner pour préserver son honneur, laissant derrière lui ses droits impayés et sa famille dans le besoin.
Ci-dessous, Abadiet Louembet George Steeve a démissionné pour préserver son honneur, laissant derrière lui ses droits impayés et sa famille dans le besoin.
MPENDAGA Yves Landry soupçonné injustement de vol a également été victime de Wallis, qui a ordonné à des agents de sécurité de le déshabiller en public, malgré l’absence de preuves. La direction a choisi de soutenir Wallis, et MPENDAGA Yves Landry a été laissé sans réparation de l’injustice.
Ci-dessous MPENDAGA Yves Landry parti de Pharmagabon sans recevoir son solde tout compte
Ces cas ne sont que la pointe de l’iceberg, révélant une culture d’abus et de violation des droits fondamentaux au sein de Pharmagabon. Les nouvelles autorités gabonaises, dans cette ère de transition politique, doivent s’attaquer à ces abus et restaurer la dignité des travailleurs gabonais. Il est temps de mettre fin à ces pratiques d’un autre âge et de faire en sorte que toutes les entreprises respectent les droits de l’homme et les droits des travailleurs.