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Révolte des consciences : Oyem s’organise pour contrer la mafia électorale des menteurs venus de Libreville.

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À l’approche des élections législatives et locales, le climat politique s’échauffe dans le département du Woleu. Le ton vient de monter d’un cran : un collectif de notables du Grand Corps de Garde sort du silence pour dénoncer avec force ce qu’ils qualifient de « tentative de prise en otage politique » orchestrée par certains ressortissants résidant à Libreville.

Ces derniers, accusés de pratiquer « l’art du mensonge » et de manipuler l’image du président de la République, sont aujourd’hui désignés à la vindicte publique comme des prédateurs politiques, déguisés en patriotes.

« Nous ne devons plus permettre que notre bien-aimé président soit entouré de ceux qui ont transformé la politique en mascarade, en ruse et en duplicité », martèle l’un des porte-parole du collectif.

Selon ces notables, ce sont ces pratiques basées sur le monopartisme, l’argent-roi et la manipulation de listes électorales qui ont conduit dans le passé à des régimes de type dictatorial. Et aujourd’hui, ces méthodes font un retour en force, maquillées sous des habits démocratiques.

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« Ils veulent revenir avec leurs valises d’argent, leurs fausses promesses et leurs tromperies pour nous prendre pour des ignorants. Mais cette fois, ça ne passera pas », préviennent-ils avec véhémence.

Face à cette menace, les notables d’Oyem annoncent la formation d’une “armée non violente” de citoyens engagés. Leur mot d’ordre : la résistance par la conscience.
  Pas d’armes. Pas de haine. Pas de violence.
  Mais une force implacable : la sincérité, la parole, la détermination et l’amour de la terre natale.

Dans leur tournée départementale qui s’annonce, le collectif compte sensibiliser les populations à l’importance du vote éclairé et à la nécessité de rejeter la fameuse “politique de la cuillère” : cette pratique clientéliste qui consiste à acheter les consciences avec quelques miettes, pendant que les vrais enjeux du développement local restent ignorés.

« Le peuple souverain seul doit décider de qui fait quoi. Nous avons été naïfs. Plus jamais. »

Pour ces notables, la Cinquième République ne pourra réussir que si elle brise définitivement le cercle vicieux de l’argent, du mensonge et de la manipulation électorale.
 
Ils appellent à rejeter les listes douteuses, à accueillir les vrais alliés de la République, mais aussi à faire barrage à ceux qui se servent du peuple au lieu de le servir.

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