Junior Ngombe, 23 ans, coiffeur et activiste camerounais, a été interpellé à Douala par des hommes en civil prétendument des services de renseignement. Son arrestation a eu lieu devant sa boutique et il a été transféré à la capitale, Yaoundé, au Secrétariat d’État à la défense (SED), où des cas de torture ont été documentés.
Ngombe est accusé de « incitation à la rébellion » et de « propagation de fausses nouvelles », notamment pour avoir encouragé les Camerounais à voter aux élections présidentielles de 2025 et plaidé pour un changement démocratique. Cette arrestation survient dans un contexte de répression croissante contre l’opposition et les voix dissidentes, avec des arrestations fréquentes d’activistes, journalistes, et défenseurs des droits humains.
Le gouvernement camerounais renforce sa censure à l’approche des élections, ayant récemment interdit des coalitions de l’opposition et adopté des mesures législatives controversées, telles que le report des élections législatives. La liberté d’expression et d’association est de plus en plus restreinte, alors que le régime en place depuis 42 ans continue d’écraser les appels au changement.
Les autorités doivent mettre fin à cette répression et libérer immédiatement Junior Ngombe. La liberté d’expression doit être protégée, et les réformes pacifiques soutenues plutôt que réprimées.