Rentrée parlementaire : la Présidente du Sénat demande plus de liberté d’expression et critique la HAC.

Lors de la séance inaugurale de la première session parlementaire du Sénat de transition, qui s’est tenue il y a quelques instants à Libreville, Madame Paulette Missambo a prononcé un discours solennel où elle a exprimé son désir ardent de voir la liberté d’expression renforcée au Gabon. Au cours de son discours, Madame Missambo a vivement critiqué le comportement répressif actuellement en vigueur et a souligné la nécessité de revoir les méthodes de l’instance de régulation en place.

Madame Missambo, une figure respectée dans le monde politique gabonais, a déclaré : « Si le développement de nouvelles technologies de l’information et de la communication induit des comportements nouveaux qui restent à encadrer, l’instance de régulation de la communication ne devra plus revêtir les atours d’un père fouettard. Elle devra jouer pleinement son rôle de promoteur d’une communication libre, ouverte, responsable et au service de tous. » Elle a ainsi mis l’accent sur la nécessité d’un changement radical dans la manière dont la liberté d’expression est actuellement gérée au Gabon.

Les parlementaires


Madame Missambo soutient que la liberté d’expression est un droit fondamental et que des réformes sont urgentes pour assurer un environnement de communication plus ouvert et respectueux. Sa déclaration a suscité des débats passionnés au sein de la communauté médiatique gabonaise, en particulier après que Ngoyo Moussavou, le Président de l’instance de régulation de la communication, ait récemment proféré des menaces de suspension à l’encontre de plus de 90 % des médias en ligne gabonais d’ici un mois, arguant qu’ils ne respectaient pas les règles en vigueur.
Cette annonce de suspension massive a créé une onde de choc parmi les professionnels des médias et les défenseurs de la liberté d’expression au Gabon. De nombreuses voix s’élèvent en faveur d’une révision profonde des méthodes de régulation actuelles, à la lumière des propos de Madame Missambo.


Il reste à voir quelles mesures seront prises pour répondre à cette demande croissante de changement. Le débat sur la liberté d’expression au Gabon promet d’être animé, et il est fort probable que des actions concrètes seront entreprises dans un avenir proche.
Nous continuerons à suivre de près cette histoire afin de vous tenir informés des développements à venir, en particulier des actions que les autorités gabonaises prendront pour répondre à l’appel de Madame Missambo en faveur d’une réforme de la liberté d’expression au pays.

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