Dans le cadre d’une visite de travail dans la commune de Kango, en fin de semaine écoulée, le directeur général de l’enseignement privé protestant, Jean-Faustin Mvone Mba, a été reçu tour à tour par Monsieur Koussou Philippe, président du conseil départemental du Komo-Kango, et Mme Martine Oyane Ovono, premier magistrat de la ville.
Au centre des échanges, la nécessaire dynamique partenariale entre les collectivités locales et les unités scolaires de leur circonscription administrative et politique. Mal appréhendé, le contrat d’association qui lie l’état gabonais aux ordres d’enseignement confessionnel, souffre d’une lecture étriquée par nombre de responsables, qui inscrivent au capital de l’état que les seules écoles publiques, au détriment des ordres confessionnels dont l’enseignement privé protestant.
Face à cette réalité aux relents discriminatoires, le responsable des établissements d’enseignement privé protestant, Jean-Faustin Mvone Mba, a fait œuvre utile de ces rencontres pour éclairer la lanterne de ses convives.
L’éducation du peuple est du domaine régalien de l’état. Aidé, dans cette charge, par les confessionnels, logistiquement bien organisés, vont bénéficier en retour d’une subvention pour leur fonctionnement et l’entretien des bâtiments. Le but étant de garantir l’égalité de chance devant l’éducation à chaque enfant vivant en territoire gabonais.
Après des remerciements réciproques pour la qualité des discussions, la Mairesse de Kango et le premier des élus départementaux, ont fortement encouragé le patron des écoles protestantes, passionné des questions d’environnement scolaire, à poursuivre dans cet élan pour une école Gabonaise égalitaire.
Après ces différentes entrevues avec les autorités de la commune et du département du Komo Kango, Jean-Faustin Mvone Mba est allé s’enquérir de la situation dans laquelle se trouve l’école privée protestante de Kango, qui récemment, a été victime d’un sinistre naturel, à l’épreuve duquel, elle a vu sa toiture s’envoler par un vent violent.
Cette visite a donc permis au directeur général de se rendre compte du désarroi dans lequel se trouvent le responsable de cet établissement, ses apprenants ainsi que les parents d’élèves.
Accompagné, pour la circonstance, du directeur de l’enseignement du premier degré, l’ inspecteur Joseph Mezui m’Ondo, l’inspectrice, cheffe de secteur scolaire de l’estuaire et de la commune de Libreville, Mme Ba’a Mezui, chef de cabinet du DG-EPP, Fabrice Ollo Medzeghe et du responsable communication à la DGEPP, Eugène-Boris ELIBIYO, le directeur général a instruit le chef de cet établissement scolaire de commettre, dans les termes de l’urgence, un expert en vue d’une évaluation du coût des travaux de réfection.