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Protégé hier, humilié aujourd’hui : Samy Boucalt capturé comme un rat, son ami casquette toujours en cavale.

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Dimanche, la cavale du tristement célèbre Samy Boucalt, alias Samy Djo, a pris fin. Celui qui se présentait comme le « chef d’État-major des Mapanes », multipliant vidéos virales où il imposait sa loi à Libreville et fermait arbitrairement des commerces tenus par des Béninois, a finalement été appréhendé par les forces de l’ordre.

Dans ses mises en scène grotesques, Samy Djo n’hésitait pas à menacer, intimider et jouer les justiciers autoproclamés. Ces vidéos, devenues virales, ont suscité un tollé national et international, attisant des tensions inutiles entre le Gabon et le Bénin. Une provocation de trop, qui a obligé l’État à sortir de sa torpeur.

Si Samy Djo a été arrêté, son acolyte, reconnaissable à sa casquette dans les vidéos, est toujours en fuite. Les autorités affirment qu’il est activement recherché et qu’il finira tôt ou tard par répondre, lui aussi, de ses actes.

Après les tristement célèbres « deux sœurs de Port-Gentil » poursuivies pour diffamation et incitation à la haine, voici que s’ajoute le dossier des « deux acolytes de Libreville ». Tous deux ont franchi le point de non-retour, celui où la provocation et la violence ne se règlent plus par des likes ou des vues sur les réseaux sociaux, mais par la justice.

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Selon les autorités, le message est clair : désormais, tout auteur de diffamation, de trouble à l’ordre public et d’incitation à la haine envers les étrangers paiera le prix fort. La justice, jurent-elles, « n’a pas de préférence nationale ».

Reste à savoir si cette arrestation marque réellement la fin de l’impunité… ou si elle n’est qu’un épisode supplémentaire dans la grande comédie gabonaise où l’on arrête aujourd’hui ce qu’on a laissé prospérer hier. Car au Gabon, les criminels ne tombent pas quand ils commettent des crimes : ils tombent seulement quand ils deviennent trop voyants et gênent l’image du pouvoir.

Source : Le Confidentiel

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