Présidentielle 2023 : Victoire d’Ondo Ossa, mais il n’était pas le meilleur candidat

Dans l’arène politique gabonaise, les alliances se font et se défont comme des châteaux de sable. Guy Minko, observateur averti, ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de dénoncer la comédie politique qui se joue sous nos yeux. « Ondo Ossa n’a jamais été le meilleur candidat », affirme-t-il, avec une conviction qui ne laisse place à aucun doute.

Ondo Ossa, projeté sous les feux de la rampe comme une solution de compromis, n’était pas le choix évident pour mener la barque. En vérité, il fut choisi non pas pour ses compétences exceptionnelles, mais pour apaiser les tensions entre les factions rivales. Chambrier et ses acolytes, incapables de trouver un terrain d’entente, ont dû se résoudre à cette solution de dernier recours. Guy Minko défie quiconque de prouver le contraire.

Le véritable pouvoir, en politique, réside dans les alliances stratégiques. Paulette Missambo, autrefois membre d’Alternance 2023, règne désormais au Sénat. François Ndong Obiang, ancien président d’Alternance 2023, occupe la première vice-présidence de l’Assemblée Nationale. Barro Chambrier est devenu Vice-Premier Ministre, tandis que Ndong Sima s’est vu attribuer le poste de Premier Ministre. Dans ce jeu de chaises musicales, tout le monde trouve une place de choix, sauf Ondo Ossa, resté à l’écart, sans soutien solide.

Ondo Ossa, dans cette jungle politique, ressemble à un enfant perdu dans une cour de récréation. Compte-t-il sur Pierre Claver Maganga Moussavou pour valider sa victoire ? Guy Minko lève un sourcil sceptique à cette idée. Maganga Moussavou est plus occupé à naviguer les tumultes politiques qu’à tendre une main secourable.

Les alliances politiques au Gabon sont aussi éphémères que des constructions de sable à marée basse. Ondo Ossa, sans appuis solides, risque fort de se retrouver isolé, tel un roi sans royaume, perdu dans les méandres des ambitions personnelles et des trahisons.

Guy Minko nous rappelle que la politique gabonaise n’est pas une science exacte, mais un art subtil où les trahisons et les jeux d’ombre sont monnaie courante. Les promesses de changement ne sont souvent que des illusions, et les mêmes visages continuent de dominer la scène. Ondo Ossa, dans ce contexte, n’est qu’un pion de plus, manipulé par des mains plus habiles.

Ainsi, chers concitoyens, nous assistons à une comédie sans fin, où les acteurs changent de rôle mais jamais de masque. Ondo Ossa, projeté en avant-scène, n’a jamais été le meilleur candidat, mais simplement une marionnette dans un jeu de pouvoir complexe. Souvenons-nous des paroles de Guy Minko et rions de cette farce politique, car il vaut mieux en rire qu’en pleurer.

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