La nomination de proches à des hautes fonctions par un président n’est pas un phénomène nouveau, ni limité à un seul pays ou continent. Ce n’est pas non plus du favoritisme lorsque le citoyen en question possède une moralité irréprochable et un CV brillant. Ce principe s’applique universellement et traverse les époques, des anciennes monarchies aux démocraties modernes.
Prenons l’exemple du Président Oligui Nguema du Gabon. Contrairement à l’époque des despotes Ali Bongo et de son père, où les nominations étaient souvent fondées sur des liens familiaux ou amicaux plutôt que sur la compétence, le Président Oligui Nguema adopte une approche distincte. Il ne désigne pas ses proches à des postes stratégiques simplement en raison de leurs liens de parenté. Oligui Nguema compte plus d’une trentaine de frères et sœurs, tant du côté paternel que maternel, mais tous ne sont pas nommés à des postes de haute responsabilité. Au contraire, il veille à ce que chaque nomination d’un de ses proches soit le fruit d’un examen rigoureux du CV et de l’expérience professionnelle. Cette démarche démontre une compréhension claire que la gestion des affaires publiques requiert des compétences et une expérience solide. Après tout, les parents d’Oligui ne sont-ils pas des Gabonais ?
Ci-dessous , Dieudonné Aba’a Owono, cousin au président Oligui Nguema , un éminent magistrat qui a fait ses preuves durant plusieurs années au sein de la cour constitutionnelle où il a été nommé président .En bas à gauche, Hugues Mfa Nguema, frère aîné d’Oligui Nguema, récemment nommé Directeur Général du Contrôle Budgétaire, ancien Directeur Général Adjoint de la banque UGB, est un financier éminent et spécialiste des finances qui a démontré son expertise au sein de plusieurs institutions. En bas à droite, Aurélien Mintsa Mi Nguema, frère cadet d’Oligui, malgré un manque d’éthique ayant conduit son frère à le démettre de ses fonctions de Directeur Général du Budget, poste pour lequel il avait été nommé par ce dernier, est un jeune homme ayant réalisé des études brillantes dans des écoles prestigieuses en France.
Cette pratique de nommer des proches compétents n’est pas propre au Gabon. Plusieurs exemples dans les démocraties occidentales illustrent ce principe.
Aux États-Unis, le Président John F. Kennedy avait nommé son frère Robert F. Kennedy au poste de ministre de la Justice. Robert Kennedy, en plus d’être un membre de la famille Kennedy, était un avocat accompli avec une carrière impressionnante en tant que conseiller juridique et procureur général adjoint. Sa nomination n’était pas simplement un acte de favoritisme, mais une reconnaissance de ses compétences et de sa moralité.
En France, le Président François Mitterrand avait nommé sa fille Mazarine Pingeot comme conseillère. Bien que cette nomination ait suscité des controverses, il est important de noter que Mazarine Pingeot est une écrivaine et intellectuelle respectée. Sa compétence et son expertise dans les domaines de la culture et de la communication justifiaient pleinement cette nomination.
De tels exemples montrent que la nomination de proches à des hautes fonctions, lorsqu’ils sont compétents et possèdent une moralité irréprochable, est une pratique courante et acceptée dans le monde entier. Ce n’est pas une question de favoritisme, mais de reconnaissance des compétences et de la capacité à contribuer positivement à la gestion des affaires publiques.
Que ce soit donc au Gabon sous la présidence d’Oligui Nguema, aux États-Unis sous Kennedy, ou en France sous Mitterrand, la nomination de proches à des postes stratégiques, basée sur la compétence et la moralité, est une pratique qui transcende les frontières et les époques. Cela démontre une compréhension universelle que pour gérer efficacement les affaires publiques, il faut s’entourer de personnes compétentes et dignes de confiance.