Un appel à la violence qui menace l’unité et la paix au Gabon
Hier, un incident d’une gravité exceptionnelle a secoué la toile gabonaise. Philippe Wazangoye, originaire de la province du Haut-Ogooué, s’est livré à une attaque verbale virulente contre Bertrand Zibi, une figure politique respectée et collaborateur proche du chef de l’État. Ce dérapage a atteint son paroxysme lorsque Wazangoye a appelé à l’extermination du peuple Fang, une ethnie gabonaise. Cet appel à la haine et à la violence est inacceptable et doit être condamné avec la plus grande fermeté.
Les Gabonais, connus pour leur unité et leur aspiration à la paix, ont réagi avec indignation et dégoût face à ces propos dangereux. La vague de condamnations n’a pas tardé à submerger les réseaux sociaux, parmi lesquels celle de M. Onkana Leboussa, un ami d’enfance de Philippe Wazangoye, et lui-même natif du Haut-Ogooué. Voici son témoignage :
« Je suis M. Onkana Leboussa, natif de la province du Haut-Ogooué. J’ai 68 ans. Ce matin, je m’adresse à mon frère Philippe Wazangoye, suite à son audio du 21 mai 2024, s’en prenant à Bertrand Zibi et à l’ethnie Fang, qu’il insulte. Toi, mon frère Wazangoye, nous nous connaissons depuis très longtemps… Tu as toujours été une grande gueule depuis notre enfance. À cause du vin que tu bois comme un malade, tu avais toujours des problèmes au travail, tes enfants t’ont abandonné, ta femme t’a quitté, tout Moanda te fuit. Quand tu as bu, tu pisses au lit... Mon frère Wazangoye, est-ce que tu vas mourir à cause du vin ? Que t’a fait le pauvre Bertrand Zibi et les Fangs en général ? Tu viens défendre un criminel assassin comme Ali Bongo… mais tu es fou. Mon frère, laisse le vin. Où étais-tu quand Ali Bongo et son gourou Maixent Accrombessi ont détruit le Haut-Ogooué et tout le Gabon ? Tu étais certainement saoul dans les bars et troquets de Moanda. Wazangoye, j’ai pitié de toi et de ta progéniture. Arrête le vin… à cause du vin, tu as tout perdu. Vraiment c’est pitoyable pour quelqu’un de ton âge, 66 ans. »
Les mots de M. Onkana Leboussa sont un témoignage poignant et une mise en lumière de la déchéance d’un homme rongé par l’alcool et aveuglé par des convictions haineuses. Philippe Wazangoye, par ses propos irresponsables, a franchi une ligne rouge. Non seulement il a attaqué injustement un homme politique respecté, mais il a également menacé la cohésion nationale en prônant la violence ethnique.
Les Gabonais ne peuvent tolérer de tels débordements. L’appel à la haine et à la violence doit être fermement réprimé pour préserver la paix et l’unité du pays. Les autorités doivent prendre des mesures immédiates pour sanctionner Philippe Wazangoye et envoyer un message clair : le Gabon est et doit rester un pays de concorde et de respect mutuel.
Philippe Wazangoye, il est temps de te ressaisir. Tes propos sont une honte pour ta personne, ta famille et ta province. Le Gabon mérite mieux que des discours haineux et destructeurs. La nation attend des excuses publiques et un engagement sincère à mettre fin à cette spirale de violence verbale.
L’unité du Gabon est notre trésor commun, et nous devons la protéger contre ceux qui cherchent à la détruire par leurs paroles venimeuses. Philippe Wazangoye ! prends conscience de la gravité de tes actes et change de cap avant qu’il ne soit trop tard. Le Gabon ne peut se permettre de sombrer dans la division ethnique à cause de quelques individus irresponsables.