Oyem sous tension : le meurtre d’Eddy de Nkolayop lance une vaste chasse à l’homme

Le 31 octobre 2024, dans une déclaration publique, le Procureur du Tribunal de Première Instance d’Oyem, Périne ADA OBIANG, a fait état de progrès significatifs dans l’enquête sur le meurtre de l’homme d’affaires gabonais Eddy Aurélien Ze Medza. Cet assassinat, perpétré la nuit du 30 octobre dans le quartier Adzabilone, mobilise les forces de sécurité et les autorités judiciaires d’Oyem, qui ont déjà identifié des pistes cruciales et renforcé leurs moyens pour retrouver les coupables. Grâce aux premières investigations, l’un des assaillants a pu être décrit comme un homme de taille moyenne, vêtu d’une culotte sombre et portant un sac à dos noir, appartenant à la victime et contenant une somme d’argent importante.

Dès l’annonce de ce nouveau cas d’homicide dans la ville d’Oyem, le Procureur a ordonné des actions de terrain, incluant des réquisitions de témoins et une collaboration renforcée avec la police pour maximiser les chances d’élucider cette affaire. Le Comité des Forces de Sécurité et de Défense, en coordination avec les autorités judiciaires, a intensifié les opérations de contrôle dans les zones sensibles de la province. À ce jour, plusieurs suspects impliqués dans d’autres crimes ont déjà été placés en détention à la prison centrale de la ville d’Oyem connue sous le nom de Prison du Peloton.

Le Procureur du Tribunal de Première Instance d’Oyem, Périne ADA OBIANG,

Ce meurtre brutal, qui a coûté la vie à Eddy Aurélien Ze Medza alors qu’il rentrait paisiblement chez lui, est le reflet inquiétant d’une vague de criminalité qui secoue Oyem depuis plusieurs mois. Le Procureur ADA OBIANG s’est exprimé avec gravité, rappelant l’urgence de rétablir la paix dans la province, frappée par des actes de violence grandissants dans plusieurs quartiers d’Oyem. Il a exprimé son indignation face à la recrudescence de crimes odieux, évoquant des individus « sans foi ni loi », et réaffirmé que le Parquet de la République ne laissera aucune impunité face à ces actes.

Le discours du Procureur est un appel solennel à la vigilance et à la responsabilité collective. Tout en réitérant ses condoléances à la famille de la victime, durement éprouvée par cette perte tragique, ADA OBIANG a également souligné que de lourdes peines de réclusion criminelle attendent les coupables, conformément aux articles 223-4, 292, 295, et 193 du Code pénal gabonais, pour des crimes de vol qualifié et d’association de malfaiteurs.

Dans cette atmosphère tendue, les autorités promettent de poursuivre inlassablement leurs investigations pour rendre justice à Eddy Aurélien Ze Medza et restaurer le sentiment de sécurité parmi les citoyens. Tandis que l’enquête progresse, la population d’Oyem et du Gabon tout entier reste dans l’attente, espérant voir bientôt la fin de cette série de crimes et le retour à une paix durable.

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