Depuis l’arrivée au pouvoir du général Brice Oligui Nguema et son équipe, le Gabon a connu des tensions grandissantes entre la société pétrolière PERENCO et les jeunes entrepreneurs gabonais qui agissent en tant que sous-traitants pour cette entreprise. Cependant, une lueur d’espoir a été ravivée par la nouvelle politique d’emploi du chef d’État, mettant l’accent sur l’emploi local et les partenariats favorables aux citoyens nationaux. Cette démarche a semé l’inquiétude au sein de la direction de PERENCO.
Il est important de noter que la Direction Générale Adjointe de PERENCO est actuellement occupée par un Gabonais nommé Nestor AWORET, conformément aux accords stipulant que le Gabon devrait occuper des postes de direction dans les entreprises où il détient une participation minoritaire, dans le but de protéger les intérêts nationaux. Cependant, cette vision a été souvent ignorée par Nestor AWORET, le Directeur Général Adjoint de l’entreprise, qui, lors de l’attribution des contrats de sous-traitance, a favorisé les entrepreneurs étrangers en échange de pots-de-vin. Cette corruption active a engendré d’importants retards dans la réalisation de projets communautaires de PERENCO, tels que le projet de BENDJE, qui n’a jamais vu le jour, et celui d’ITIMBOUE, qui n’a jamais été achevé en raison de blocages financiers.
De plus, Nestor AWORET avait l’intention de faire embaucher son épouse en tant que responsable des Services généraux pour superviser les contrats accordés aux entreprises sous-traitantes et, prétendument, favoriser les entrepreneurs étrangers. Cependant, cette manœuvre a échoué en raison de la pression exercée par les jeunes Gabonais qui s’opposaient à cette nomination manifestement calculée.
Ci-dessous Nestor AWORET
Il est impératif que les nouvelles autorités gabonaises examinent la situation de PERENCO et prennent rapidement des mesures pour rétablir la politique d’emploi mise en place par le chef de l’État en faveur de l’emploi local et des entreprises nationales. Les Gabonais doivent avoir l’assurance que leur président est véritablement déterminé à améliorer leur qualité de vie en favorisant les entreprises locales et en créant des emplois pour les jeunes. Nestor AWORET doit répondre de ses actions contraires à la politique nationale, et les dirigeants de l’entreprise doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter la récurrence de telles pratiques.
Il est donc essentiel de garantir une politique d’emploi équitable et juste pour l’ensemble des Gabonais, en accord avec la vision du nouveau chef de l’État gabonais, afin de promouvoir la croissance économique et le bien-être de la nation tout entière.