Charlemagne de Latour, citoyen français avec des rêves exotiques, a récemment surpris tout le monde en adressant via les réseaux sociaux une demande des plus singulières au Président gabonais, Brice-Clotaire Oligui Nguema. Inspiré par les coutumes matrimoniales du Gabon, notre Don Quichotte moderne veut obtenir la nationalité gabonaise pour épouser deux femmes. Rien que ça !
Dans une lettre ouverte qui pourrait rivaliser avec les meilleures œuvres de la littérature romantique de chez lui, Monsieur de Latour, un brave Français, a dévoilé son désir ardent de devenir polygame. « Je voudrais devenir, comme vous, polygame et avoir deux femmes », a-t-il écrit, avec une sincérité désarmante. En France, où la polygamie est aussi légale que le vol à l’étalage, cette demande a bien évidemment fait sourciller.
Au Gabon, les réactions varient entre amusement et consternation. Certains y voient une sorte d’hommage exotique aux coutumes locales, tandis que d’autres se demandent si Monsieur de Latour ne confond pas le Gabon avec un parc d’attractions matrimoniales. Le Président Oligui Nguema, fraîchement marié, n’a pas encore daigné répondre à cette missive digne des meilleures comédies de Coluche
Oui, au Gabon, la polygamie est légale et fait partie des traditions culturelles, un peu comme la pétanque et le fromage en France. Pourtant, même là-bas, cette pratique est de plus en plus remise en question par ceux qui pensent que les droits des femmes ne devraient pas être relégués au rang d’anecdote culturelle.
La demande de Monsieur de Latour soulève des questions juridiques complexes. Obtenir la nationalité gabonaise pour des raisons sentimentales ne garantit pas une carte blanche pour pratiquer la polygamie, surtout si c’est pour contourner les lois françaises. De plus, l’acquisition de la nationalité gabonaise nécessite plus qu’un simple coup de cœur exotique ; il faut un processus rigoureux que notre Don Quichotte devra affronter.
La démarche de Charlemagne de Latour illustre bien les défis et les tensions entre les coutumes traditionnelles et les lois modernes, sans oublier une pointe de ridicule. Elle pose aussi la question de la compatibilité des pratiques culturelles avec les législations nationales et internationales.
En attendant que le Président gabonais ne décide de se prononcer sur cette question digne d’un feuilleton, Monsieur de Latour continue de faire parler de lui, prouvant que l’amour peut parfois mener à des chemins inattendus… et passablement compliqués.