Le décès de Guy Christian MAVIOGA, Secrétaire Général Exécutif du BDC, homme affable et discret, n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive tant son décès le 4 septembre dernier a engendré un conflit entre la veuve MAVIOGA et sa belle-famille.
Si veuve MAVIOGA a le désir ardent de voir reposer son défunt mari sur le terrain qu’il avait acquis de son vivant à Bikélé, un endroit qu’elle estime accessible à tous ; la famille du défunt quant à elle a pour ambition de faire reposer son fils dans le village de KERI, à 15 Km de Mouila.
Quel intérêt pour l’homme d’État aux multiples facettes d’aller reposer loin de tous ses centres d’intérêts ?
En effet, la question mérite d’être posée, tant l’homme avait plusieurs cordes à son Arc.
S’il est important de tenir compte de nos us et coutumes, il n’en demeure pas moins qu’au 21ème siècle, plusieurs paramètres sont à prendre en compte parmi lesquels :
Selon nos informations, Guy Christian MAVIOGA serait né le 9 mai 1971 à Lambaréné. Ce qui fait donc de cette localité, sa ville natale si l’on s’en tient à la définition du Larousse. Toute chose qui bat en brèche, le principal argument de la famille étant : ’’il doit être enterré dans sa ville natale (Mouila)’’.
Aussi, sous couvert d’anonymat, un membre de la famille du défunt a laissé entendre que certains membres de la famille seraient enterrés à Libreville, et d’autres à Lambaréné. Ce qui, si l’on y croit, voudrait dire que Guy Christian MAVIOGA ne serait donc pas le premier de la famille MAVIOGA à ne pas reposer au village de KERI.
Autre fait important et pas des moindres qui aurait dû être pris en compte dans le choix de la dernière demeure de feu Guy Christian MAVIOGA : l’avis de ses enfants qui jusqu’à présent n’a pas été sollicité.
Ces derniers d’après nos informations, seraient enclin à voir leur père reposer à Libreville, voir à Bikélé tant certains se trouvent encore à l’étranger et ne connaissant pas Mouila pour n’y avoir jamais mis les pieds et risquent de ne pas assister aux obsèques de leur père. Une position si elle est avérée, pourrait confortée la celle de la veuve MAVIOGA qui jusqu’à ce jour insiste sur le programme selon lequel, la dépouille de son époux sera belle et bien ensevelie à Libreville où toute sa famille réside.
Leader d’un parti politique, responsable d’une association chrétienne et chef d’entreprises, ses collaborateurs, ses militants et frères en la foi n’ont-ils pas un avis à émettre, eux qui voudront dans des années avenirs se recueillir comme ses enfants, sa femme et sa famille sur sa tombe lors des évènements marquants de sa naissance et autres ?
Quel intérêt donc pour Guy Christian MAVIOGA d’être enterré loin des siens ? Loin des personnes qui sont susceptibles d’entretenir de manière régulière sa dernière demeure et d’aller s’y recueillir.
Au regard de ce qu’est devenue la tombe de Mackjoss, abandonnée et insalubre après son inhumation, on est tenté de donner raison aux enfants et à la veuve MAVIOGA.
Homme de paix, il reste à espérer que des hommages à la grandeur de celui qu’il fut lui soient rendus lors de ces funérailles et que la sérénité revienne entre toutes les parties en crise afin qu’il reposer en Paix.
Pour cela, la famille et la veuve MAVIOGA doivent à l’exemple du combat de Guy Christian MAVIOGA pour la paix au Gabon, se réunir pour une Paix des Braves afin d’accompagner dignement l’illustre disparu.