À Mouila, la justice vient de recevoir un coup de pelle… et pas n’importe lequel ! Selon nos sources, un haut magistrat du tribunal a été épinglé pour avoir transformé sa fonction en véritable guichet de l’orpaillage clandestin d’Iteké.
Toujours selon des sources proches du dossier, ce juge encaissait 3,5 millions de francs CFA chaque fin de mois pour fermer les yeux sur les activités illégales des orpailleurs. Trois millions cinq cent mille francs par mois pour ne rien faire, ça laisse rêveur… et ça donne des idées à ceux qui croient que la toge peut se monnayer !
Les enquêtes menées par la DGSS ont permis de démasquer ce petit commerce de la honte. Selon nos sources, ce sont les orpailleurs eux-mêmes qui ont livré le nom du magistrat, dévoilant le pacte secret entre la pelle et la toge. Résultat : suspension immédiate, bureau scellé, véhicule de fonction retiré, et transmission du dossier à Libreville pour poursuites.
Pour des besoins de l’enquête, nous n’avons pas souhaité dévoiler le nom du magistrat pour l’instant. Mais très prochainement, nous reviendrons sur ce dossier avec l’identité complète du juge, le récit de sa vie de château, des images et tous les détails croustillants, afin de décourager tous ces filous qui continuent de gaspiller la politique de restauration des institutions et de l’honneur des Gabonais prônée par le chef de l’Etat
C’est le deuxième magistrat épinglé en moins d’un mois pour corruption dans le pays. À ce rythme, certains se demandent si la justice gabonaise ne devrait pas rebaptiser ses tribunaux en “banques d’or illégal”…
À Mouila, la population est abasourdie. Et une question brûle toutes les lèvres :
Si un juge peut se faire 3,5 millions par mois pour fermer les yeux, combien faudra-t-il pour acheter tout un tribunal ?
En attendant, l’orpaillage clandestin d’Iteké continue de briller… mais cette fois-ci, c’est le juge qui est tombé dans le puits de son propre luxe.









