Un trafic de stupéfiants a été démantelé à Meyo-Kyè, mais ce qui choque dans cette affaire, selon les informations publiées par LA UNE MEDIAGABON, c’est la libération immédiate de deux trafiquantes après leur arrestation. Gaina-Vanelle Mengue m’Ondo et Nicole Frieda-Folyse Obame Maganga ont été interpellées alors qu’elles transportaient du Tramadol et du chanvre indien, dissimulés de façon audacieuse dans des protections hygiéniques, acquérant ainsi des produits d’une valeur de 150 000 FCFA. Pourtant, après une simple audition, elles auraient été remises en liberté provisoire par le parquet d’Oyem, sans l’avis des forces de l’ordre.
Cette décision si elle est avérée réelle est non seulement incompréhensible mais aussi dangereuse. Elle envoie un message clair : le trafic de drogues, qui ravage nos jeunes et déstabilise nos frontières, est presque sans conséquence. Comment expliquer qu’après un tel délit, ces individus, au cœur de réseaux transfrontaliers, puissent bénéficier d’une telle clémence ? Une fois de plus, la justice semble fermer les yeux sur les véritables enjeux et sur l’urgence d’agir face à ce fléau.
Les autorités gabonaises doivent sérieusement repenser leur lutte contre les trafiquants de drogue et les réseaux qui prospèrent en toute impunité, notamment dans les zones frontalières. La libération de ces trafiquantes montre à quel point la justice semble déconnectée des réalités, en laissant des criminelles libres de continuer leur commerce au détriment de l’avenir des jeunes Gabonais.